Les amours de Cendre

mai 2013, 1367359200

Je suis amoureuse

jeudi 2 mai 2013 à 17h44
Cela tient à si peu de choses. C'est juste un fait, une certitude. Et c'est pas le silence qui y changera quoique ce soit. Au contraire. Comme disait une poly, une relation ne peut vraiment changer qu'en étant en contact l'un de l'autre ; par l'absence, on perpétue l'état de fait, à l'identique. Un mardi 29 janvier, vers 13h30, je le prenais dans mes bras pour la dernière fois. Trois mois plus tard, je l'aime toujours autant. Je ne sais toujours pas ce que je mets derrière ce mot, derrière cette certitude : que représente donc pour moi « être amoureuse » ? C'est quelque chose de

Apnée

vendredi 3 mai 2013 à 16h17
Je hais le vendredi. Celui-ci, il est là, juste derrière. Il doit penser à moi, parfois. Et moi, je me suis laissée allée, en apnée, je suis descendue. Dans nos souvenirs, dans nos chats. Sais-tu combien tu me manques ? Je pensais que c'était plié cette affaire. Mais non. J'aimerais t'envoyer cela, mes larmes et ma douleurs, parce qu'elle font partie de mon amour pour toi, mais je n'ai pas à le faire, je n'ai pas à imposer mes mots. Déjà, jouer avec mes statuts, c'est tricher. Je me sens de nouveau en dessous de tout. D'avoir réveillé sciemment la douleur. peut être pour ne

Tu me manques

mercredi 8 mai 2013 à 11h08
C'est pas très original, surtout sur ce journal-ci, mais il faut bien dire ce qui est. Le beau chardon que l'on ne peut pas atteindre dans le pré d'à coté est toujours le plus appétissant, très chère Aliboron. Alors écrire, pour expurger un peu, peut être, ces larmes d'hier, de ce matin : tu me manques. Rémi est sensible. Il m'a demandé au moins deux fois hier soir si cela allait. Comme quoi, je ne pourrais jamais lui mentir. Mais là, ne pas lui dire. A quoi cela nous apporterait ? Qu'il sache que je continue de pleurer un amour clos depuis trois mois ? Quand je pense que j'ai

Je me répète

samedi 11 mai 2013 à 22h34
Mais tu me manques. Moi qui pensais que ce journal se perdrait, qu'il prendrait l'eau doucement, pour couler, tout au fond de ma mémoire. Avec la certitude que je peux me permettre d'oublier. Puisque justement j'ai ce journal, et l'autre, pour me remémorer tout cela à demande. Donc je peux faire le vide, faire de la place, pour d'autres pensées que celles du manque. Mais j'y arrive pas. J'ai toujours ce coté un peu maso de vouloir y revenir. Encore. A ce que j'ai perdu... Est-ce que je peux être amoureux d'un souvenir ? La relation réelle, aurait pu continuer d'évoluer, de changer

Un peu refroidie

lundi 13 mai 2013 à 10h54
Depuis hier soir, j'alterne entre de la surexcitation du genre pile atomique, et des phases plus réfléchies, plus lucides. Et dans celles-là, revoir, une fois de plus, mon attachement à Daniel. (Comme quoi, il continue de changer chaque semaine, même sans contacts) Il y a les moments d'euphorie pure, parce que j'ai sa trace de connexion, de sa lecture, je le sais là, près de moi, pensant à moi. Et il y a les moments de résignation : tant qu'il n'aura pas pris la décision d'affronter ce qu'il est à l'image que Pia a de lui, je ne peux pas, je ne dois plus le considérer comme une

Hunter

mardi 14 mai 2013 à 13h49
J'assume pas. Je me suis surprise ce matin, à décrire cliniquement combien l'existence même de Rémi me bridais. Je me suis haïe pour cela, alors que j'expliquais hier encore tout ce que je dois à Rémi, tout ce qu'il a pu m'apporter, tout ce qu'il m'apporte encore, comme avenir, comme sécurité. Mais en ce moment, il ne m'apporte pas de mélodie. C'est juste une basse, la tonale. Indispensable pour situer l'accord, mais inaudible pour le commun des mortel (la métaphore est de Meta parlant d'Aurélien) Et d'un coté, je sais qu'être juste la basse d'une relation, ce n'est pas

Procrastination

jeudi 16 mai 2013 à 14h40
Allez, j'écris ça et et je m'y mets promis. Thomas me pousse à une certaine dépendance. Est-ce que je peux l'aimer, pour de vrai, lui dire "je t'aime" alors que je n'ai pas de réponse de lui en 48h ? Est-ce que c'est raisonnable ? Hier soir, j'étais amoureuse. Comme je l'avais été avec Daniel. Cette impression d'amour global, qui enveloppe tout, qui me rend gaie, joyeuse, et disponible pour Rémi. J'avais encore des effets ce matin, (et heureusement, vu la réunion impromptue dont j'ai écopé..) Et là, 14h35, la pression remonte doucement, sur ce que j'ai à faire et pas encore

Espace restreint

jeudi 30 mai 2013 à 18h00
Tous les mois, une demande tombe de restreindre encore. 11 février, 8 avril, 30 mai. A chaque fois, j'absorbe, à chaque fois, j'avais l'impression que j'avais déjà touché le fond. Et non, il y a plus profond encore. Sur ce, cela n'a pas que des inconvénients. Je suis remontée dans le seul site vraiment public, indexé par google, remontée me lire. Et il y a vraiment de belles choses là dedans, des choses que je ne renierais jamais... Oui, j'étais plus productive quand j'étais dans mon huître relationnelle. Un soir de février, un vendredi (c'était mon premier café poly), un