Les amours de Cendre

Un peu refroidie

lundi 13 mai 2013 à 10h54

Depuis hier soir, j’alterne entre de la surexcitation du genre pile atomique, et des phases plus réfléchies, plus lucides.
Et dans celles-là, revoir, une fois de plus, mon attachement à Daniel.
(Comme quoi, il continue de changer chaque semaine, même sans contacts)

Il y a les moments d’euphorie pure, parce que j’ai sa trace de connexion, de sa lecture, je le sais là, près de moi, pensant à moi.
Et il y a les moments de résignation : tant qu’il n’aura pas pris la décision d’affronter ce qu’il est à l’image que Pia a de lui, je ne peux pas, je ne dois plus le considérer comme une relation active.
Oui, on s’aime, mais ça change rien. C’est un ex.
Trois mois pour déconstruire ce qui a été construit en cinq mois.
Je ne peux plus (je ne dois plus) rien attendre de lui.
Ce qui me vient, comme le silence de ce matin, tant mieux. Ce qui ne vient pas, ne doit même pas avoir été espéré (dit-elle en vérifiant sur le pad si y’a pas un mot… pfff)

J’était contente de retaper mon journal de janvier/février hier. Sans même les yeux qui chauffent.
Alors t’en profites, de ce détachement qui s’installe petit à petit. Même s’il t’écœure. Tu fermes le pad et tu renonces à lui envoyer une perche de plus. Celle de ce matin (statut gmail) a fait mouche, cela suffit bien déjà.
Allez.
On a promis de bosser.
Y’a de belles choses à réaliser.
Et ce soir sera juste une fête (d’anniversaire ! Rayonne pour moi Katouchka ! ! )
Ne gâche pas cette journée de reprise par procrastination, s’il te plaît, ma petite Cendre, fait le pour ceux qui comptent sur toi…

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