Les amours de Cendre

septembre 2016, 1472680800

La main.

lundi 5 septembre 2016 à 12h53
Y'a un truc, une contradiction. Ce matin, je vais faire l'hypothèse que cette contradiction est chez toi (et non chez moi) [mais ça reste une hypothèse] Je vais me baser sur ton silence, hier soir. D'habitude, quand on cause, tu réponds un truc ou un autre, pour manifester ton approbation. Là, on parlait d'amour, du sentiment d'appartenance, de la douleur de la perte de l'être aimé. J'ai dit "t'as du sacrément morfler quand même". Et t'as rien répondu. J'avais ton bras dans les miens. J'étais en mode amorphe. Et t'as rien répondu, si en mots ni en corporel. L'intuition, alors, que

oui, plus tard

mardi 6 septembre 2016 à 17h36
Face à une proposition, il y a trois réponses possibles : Oui, Non, et peut être qui signifie "non jusqu'à ce que ça change" Le "oui plus tard" n'existe pas. Il est dangereux. Prenons une configuration polyamoureuse : A est en relation avec B et C. A souhaite faire un truc avec C (par exemple, il veut découcher), C en a très envie aussi. A demande à B. B répond "d'accord mais donnez moi du temps pour m'y habituer" Et ben, ça veut dire non (plus exactement, peut être qui signifie "non jusqu'à ce que ça change"). Déroulons un peu le temps. Imaginons que C ait pris B au pied

Brisée.

jeudi 22 septembre 2016 à 16h04
Mercredi 20 juillet, minuit 15. Je suis indestructible. Je vais bien. Très bien. Sensation de puissance en récupérant mon corps, les fourmis, les sensations qui reviennent. Je suis maître de mon corps. Je peux encaisser. Beaucoup. Respirer, Calmer, Accepter la douleur, se poser en elle, accepter les soutiens proposées, aussi inconfortables soient-ils. Ils me soutiennent. Je peux même choisir sur lequel m'appuyer. Et en changer. Troquer un inconfort contre un autre. Je fais bien plus que survivre à mes épreuves. Je les vis. Intensément. Ne plus attendre. « Attendre, c'est pêcher

Amoureuse

mardi 27 septembre 2016 à 16h17
Voilà. Je passe 6 heures à me perdre dans les yeux d'un barman, à l'écouter me raconter ses anecdotes, me montrer ses photos, à vanter mes qualités, scotchée à lui, à son sourire, à nos états modifiés de conscience. Je suis venue le voir, dans son antre, ce qui était son repaire avant place des cordes. Il a d'autres épreuves à me proposer. Au delà des cordes. Il ne lambine pas sur les éloges, sur la force que j'ai, la déesse que je suis. J'ai pas assez dormi. Mais j'ai bien assez de lucidité, pour écrire ce qu'il m'a fait répéter ce matin. Je suis amoureuse. Et je