Les amours de Cendre

février 2013, 1359673200

Je hais le vendredi

vendredi 1 février 2013 à 13h36
J'avais espéré, que malgré notre semaine mouvementée, il prendrait 5 minutes pour s'isoler, me donner de ses nouvelles, me donner des mots d'amour... Je n'ai pas mal comme mardi soir. Je n'ai plus peur de le perdre. Juste un peu déçue... Je vais m'habituer beaucoup trop vite à l'espacement de nos contacts. Et oui, cela me rend triste. Mais j'aurais du me rendre compte plus tôt qu'il n'était pas dans la démarche polyamoureuse. Comme elle m'est essentielle, indispensable, je vais devoir attendre qu'il s'y mette, qu'il y mette sa femme, ou bien renoncer, doucement... 5 mois, 27

J'ai mal

dimanche 3 février 2013 à 19h03
Gnagna gna, je suis forte Il faut que je les laisse ensemble, prendre le temps, de s'aimer, de se recouvrer. Je l'aurais bien demain, on s'est promis, durant les heures de boulot. Je brille de mille feu dans son cœur. Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Une réponse, maintenant qu'il a lu mon message d'hier soir? 27h. Bon sang, comme ma résistance est faible, comme je suis pleutre. Malgré l'amour de Rémi qui m'a enveloppé tout ce week end, là, je suis fatiguée, j'ai mal. J'ai peur de le perdre, ou plus exactement d'avoir aimé un homme qui n'était pas exactement lui, et que la crise

Rahhh

dimanche 3 février 2013 à 20h06
Je mange mon point de le voir en ligne et de ne pas pouvoir commencer la discussion. Je lui ai promis. Quand sa femme est là, j'attends qu'il vienne vers moi. Alors je me blinde de certitudes. Il ne peut pas ne pas savoir que je suis en ligne. Donc il pense à moi. Quelque soient les pensées qui l'assaille, je doute de le laisser indifférent. J'entends battre son cœur...

Ma poitrine va exploser

lundi 4 février 2013 à 11h15
C'est ainsi qu'il m'aime C'est ainsi qu'on s'aime Nous nous aimons. Ouais, je manque un peu de vocabulaire là, les mots me manquent sérieusement. Euphorie. Retrouvailles en ligne ce matin. Est-il raisonnable de vivre pareil pic d'endomorphine, à s'en rendre dépendante, à vouloir les reproduire ? . Pourtant, intrinsèquement, il ne m'a rien dit de plus par rapport à hier, où j'étouffais ma détresse dans un oreiller. Juste qu'il m'aimait, juste qu'il lui manquait de me lire, juste qu'il va mieux qu'il ne l'aurait pensé, juste que mon amour le protège... Non, on ne sait pas quand

Vivre l'instant présent

mercredi 6 février 2013 à 11h09
Profiter de chaque seconde qui passe, vivre pleinement et heureuse. Je sens que je peux y arriver, que c'est à ma portée, que je peux le faire, d'abord pour moi, pour les autres ensuite. C'est là que m'ont mené mes lectures sur le tantra, mais tout le reste de mon quotidien aussi. Se reconnecter à sa vie. Ainsi, très belle soirée hier. Réunion de cellule annulée. Dommage, mais rien de grave. La promesse d'un pot et du temps pour lire et réfléchir, c'est positif au final. Rémi apprécie NieA_7. J'avais toujours parié que ce type de manga, très lent, très tranche de vie lui

C'est bien, le titre de ce journal est au pluriel

mardi 12 février 2013 à 07h13
Vague désir d’exhibition, sûrement, de choisir ce journal caché, mais lisible, pour tâcher de mettre de l'ordre dans ma tête. (ou alors juste garder l'autre pour l'euphorie) Et puis, à défaut de tenir la chronologie (il s'est passé bien trop de choses depuis mercredi 6 !!) ne pas complètement abandonner cet espace. Et puis, me forcer, pour mes éventuels lecteurs (attention, je vous surveille !), à mettre de l'ordre, à formuler. Et surtout, prendre de la distance. Le plaisir brut, j'y ai assez goûté hier soir, j'ai besoin de raffiner un peu, là. (c'est malin, c'est pas me

Il faut renoncer

mercredi 13 février 2013 à 22h40
C'est un doute à peine le mardi 29 janvier, un nuage un peu gris que l'on chasse de la main. Qui s'en va tout aussitôt. Et si c'était notre dernier rendez-vous ? C'est devenue un avenir noir et insupportable, quand j'ai compris que Piarrine n'avait vraiment pas compris, qu'elle n'était vraiment pas ouverte à ça. Rémi a séché mes larmes. Les larmes d'un autre amour que le sien... Et puis, le lendemain, l'espoir est revenu. De la part des polyamoureux, de la part de Daniel. Je ne sortirais pas de sa vie. Super. Cool. Faut juste que je leur laisse le temps de digérer le truc à deux,