Je t’embrasse,
te serre fort entre mes bras et contre mon cœur, mors la langue pour endiguer l’émotion qui submerge, et, après avoir respiré un grand coup, et recomposé un sourire, je dégage ma tête pour te regarder d’un peu plus loin, gardant juste mes mains légères dans ton dos.
« Passe une très belle soirée »
Mon regard se pose sur mes mains, qui se détachent enfin de toi, puis revient à tes yeux, leur sourit une fois encore, avant de partir.
« A bientôt »
Anne-Cendre
Retrouver l'émotion du virtuel, du mélo dramatique, de sa mise en scène.
Je suis fière
Pas de doutes, je préfère ces inconvénients là à ceux de l'exclusivité, mais quand même, dire que c'est toujours facile, c'est tricher...
Je procrastine
J'ai pas écrit à Rémi, j'y arriverais pas ce soir.
J'ai Orange a rappeller pour ma Livebox, j'ai un coli "volumineux" à aller chercher, j'ai le syndic à contacter pour la boîte aux lettres,
J'ai Jee à rassurer
Il va être dix heures
ça va le faire
Faut pas s'inquiéter
Ce qui est important sera fait,
le reste n'était pas si important que ça
Vivre avec, et pas malgré.
Pas malgré le fait que Thomas, grand séducteur, a
Relation singulière, qui a toujours été miraculeuse pour moi.
–
Un soir de février, au bon pêcheur, Eva est rentrée dans ma vie. Pétillante, intéressante, fine, elle m'explique qu'elle serait en colère à ma place. Elle me dit donc, entre les lignes, qu'elle m'a lu, qu'elle s'intéresse à moi, que je compte pour elle, et qu'elle aimerait bien compter un peu pour moi.
–
Un soir de juin, sur l'île St Louis, elle m'offrira ses lèvres. Un baiser qui n'engage à rien, parce qu'il y a bien des choses mouvantes et qu'on a pas envie d'essayer de construire du dur qui risquerait de se
Prise en flag.
J’ai envie d’un truc, ça me semble, dans l’état de mes connaissances, à la fois faisable et pas excessif.
Je le propose à Jee, qui, tout heureux que je propose un truc, répond "oui".
Alors je planifie, je choisis, je cale.
Et en fait non.
Y’avait des règles de posées et elles ont pas été respectée.
On était pas du tout dans les 36h.
On avait pas regardé le calendrier et ce qu’il y avait dessus.
Sauf que c’était juste une proposition comme ça, trois heures, dans un créneau que je pensais pas occupé. Que je pensais libre, même, plus exactement.
J'ai de moins en moins de temps, à force de traîner (et de plus en plus envie de faire autre chose), mais quand même, prendre le temps de consigner quelques éléments de la (riche) soirée d'hier.
Lologateau, d'abord. Dont j'ai fait un article plus public.
Ensuite la bienveillance des poly, toujours présente. Facilement tactile, sans prise de tête, on s'encombre pas pour quelques centièmes carrés de peau en contact. Pour partager une danse.
Quelques conversations rigolotes, plus ou moins vanilles (vanille s'emploie, si j'ai bien compris, par opposition à kinky), mon compte rendu
J'expliquais ça à LittleJohn samedi soir : quand je vais mal, je ne ressent plus rien, et surtout, plus d'amour.
Ni envers les autres, ni envers moi.
Adieu indulgence.
Je m'en veux, je me houspille (j'ai toujours pas appeler ma sœur, je fume alors que je trouve le goût pas bon), mais je ne fais pas ce qu'il faut.
La dernière fois, je suivais à la lettre le planning précédemment établit, faisant le gros dos et attendant que ça passe.
Là je ne me l'autorise pas.
Alors plus rien ne me fait envie.
La vie continue. La mienne. Celle de Jee, celle d'Eva. Indépendemment les unes des
Je m'en voulais d'avoir loupé le 21 septembre, mais en fait, cet année, c'est le 23 ( ' ^ . ^ )
Je suis finalement mieux calée sur les astres que sur les calendrier.
Il se trouve que c'est également la nouvelle lune de 116 à 117. J'ai eu du mal à la traquer, mais Bob l'a vue hier matin, et j'arrive à en être comblée par procuration.
*Boum-tac*
Je réalise doucement.
Je ne l'ai pas vu depuis une semaine exactement.
Et de son initiative, on va passer en dessous des 168 heures....
Laisser l'émotion m'envahir.
Chasser tous mes doutes d'hier, de dimanche soir.
Laisser la sensation