Cela tient à si peu de choses.
C’est juste un fait, une certitude.
Et c’est pas le silence qui y changera quoique ce soit. Au contraire.
Comme disait une poly, une relation ne peut vraiment changer qu’en étant en contact l’un de l’autre ; par l’absence, on perpétue l’état de fait, à l’identique.
Un mardi 29 janvier, vers 13h30, je le prenais dans mes bras pour la dernière fois.
Trois mois plus tard, je l’aime toujours autant.
Je ne sais toujours pas ce que je mets derrière ce mot, derrière cette certitude : que représente donc pour moi « être amoureuse » ?
C’est quelque chose de fort et d’indéfinissable, de transcendantal, qui ne s’explique pas, ne se justifie pas non plus. Mais que j’ai besoin d’écrire, de lire, et d’éprouver parfois.
Des preuves, j’en ai a revendre.
Dans un sens, et dans l’autre, car c’est un amour réciproque, malgré le silence que l’on arrive pas à respecter.
Est-ce si grave ?
On est redescendu d’un cran, de tous les jours, on est passé à toutes les semaines, et nous sommes toujours aussi heureux l’un de l’autre, d’être connecté l’un à l’autre, tel une constante.
MMM