Un crise, je m’énerve, je pleure, je me clame, je pleure à nouveau. On a pas beaucoup dormi. J’ai pas l’habitude.
La vraie connerie : m’avoir fait une proposition d’agenda que je trouve à mon grand désavantage un samedi matin alors que je n’avais plus de contacts avec lui depuis quelques jours.
Je comprends, l’envie de caler ça, un peu vite, parce que j’étais censée me réjouir d’avoir dimanche + lundi + mardi.
Le désavantage n’est pas odieux.
Mais juste, ça fait ce week là, et celui d’après, sans matin.
Et vu ce qu’on a fait, les derniers matins que j’ai pu avoir (le 10 et le 23) et ben, ça compte. Beaucoup.
C’est une connerie de ma part, de prendre trop facilement les veilles de retour de boulot. le jeudi de l’ascension, les dimanches ?? ? Je voulais être arrangeante… Et quand je propose de permuter avec un vendredi soir (ascension), un samedi soir (week end prochain), on me répond "non, on en reste à ce qui a été défini"
Alors, j’avais pas l’impression de demander la lune. Je voulais juste que quand "on défini l’emploi du temps", on regarde si ça fait pas longtemps, par hasard, que j’ai pas eu un matin, et du coup, m’en laisser un. C’est compliqué ? je voulais juste que ce truc là soit pris en compte. je voulais juste qu’on puisse changer en fonction de moi, ce dont je n’ai pas de souvenir (soit on a demandé à l’avance, soit c’est refusé, alors que là on était 6 jours à l’avance)
Ou alors, accepter qu’il y ait de grands trous, mais, qu’en échange, j’essaye de voir si avoir un week end complet compense.
Je suis même pas sûre que cela puisse compenser autrement que dans les comptes.
Et là, je suis sidérée.
"non non, il n’y a pas de rapport"
Bien sur que si qu’il y en a un !!
Parce que j’ai l’impression de passer pour la bonne poire qui va se démerder toute seule dans son coin. Pire : qu’il faut que je me défende pour ne pas être affamée...
Pour ne pas avoir à me défendre, il faut que je sens qu’on pense à moi, à mes besoins.
Je veux bien essayer de désarmer, Amour, sincèrement, mais faut arrêter de caler des trucs qui me font mal et où on refuse d’arranger.
Sanglots bis, hier soir.
Un souvenir.
Que Bob n’a pas pas de vision spatiale, ou spatio-temporelle. On en avait rigolé, il y a bientôt un an, sur le fait qu’il fallait qu’on s’arrange entre nous, parce qu’on pouvait pas compter sur lui pour que ça soit optimisé par son intermédiaire.
Il s’est amélioré, sur le spatial, en particulier. Sur le temporel, je me souviens d’avoir du faire un schéma pour lui expliquer ce que j’envisageais pour Avignon, lui qui pensait alors me réserver des jours *après* un lundi-mardi avec Beth…
Il faudrait qu’on s’arrange entre nous.
Sauf que elle m’en parle pas et que moi, j’en parle toujours au mauvais moment.
Et que actuellement, on est à couteaux tirés là dessus. Toutes les deux.
Envie de proposer un coloriage… Mais c’est fastidieux. Et si j’ai mes jours depuis début mai, je n’ai pas les siens avec fiabilité : puisqu’il lui arrive de prendre sur "ses jours" pour être seul. Moi je veux bien qu’il prenne sur "mes jours", comme ce soir, où on coupe en deux (yoga puis chacun rentre chez soi), mais encore faut-il que je ne sois pas affamée pour avoir envie de partager.
Je voudrais juste lui attirer l’attention sur le fait que quand elle veut 3 jours d’affilés, c’est déjà dur pour moi en soi, mais si en plus il y a "vendredi-samedi" dedans, bah moi, je morfle double.
Couper en deux deux week end sur trois ne me semblait pas inatteignable...
Après, si toi, le dimanche te paraît morne parce qu’il y a la lessive à faire, qu’est-ce que j’y peux, moi ?