Parce qu’un autre oiseau vis ces moments merveilleux, je me replonge avec délectation dans mes souvenirs de septembre et d’octobre.
J’y vois l’évolution.
Comment je suis passé du refus du simple baiser « Alors je me collerais à toi. j’écouterais ton coeur battre, je me mordrais la langue, et j’attendrais que le désir passe. » (11 septembre 2012 - 12:45)
au « Je ferais ma précieuse sur l’endroit et la manière » (23 octobre 2012) pour finalement céder mon corps tout entier mardi 27 novembre.
Oui, j’ai connu des hauts et des bas. En particulier dans mon rapport avec Rémi, d’euphorique à résignée.
Non, il ne sera ni le mari complice, ni le père protecteur de nos amours. Et parce que je l’aime, il me faut le soutenir dans sa propre démarche de liberté, même si pour l’instant, je ne sais absolument pas comment l’aider…
Mais rien ne me fera véritablement regretter ces instants volés à la norme, ces élans fantasques.
Il me manque, et je le désire plus que jamais, à en rêver de lui, des rêves que j’étais heureuse de ne pas avoir en septembre et qui ne me quittent plus. Érotiques.
Peut être les hormones y ont-elles un rôle. Ou tout simplement l’absence de joie de vivre chez Rémi, sève qui s’écoule, emportant avec le reste son désir pour moi.