J’ai une envie folle d’être déraisonnable. Depuis ce matin. Depuis hier. Depuis que nous avons confirmé que l’on se voyait mardi en fait…
Je bosse parce que j’aime mon boulot et mes collègues, sinon, il n’y aurait personne à bord ! !
J’ai envie de tout relire une fois de plus.
J’ai envie de parcourir le net à la recherche d’idées, d’avis, de témoignages, d’opportunités.
J’ai envie de faire battre son coeur.
Lui dire que je l’aime, qu’il est le centre de ma journée.
Je sens la tension qui monte. Comme une cocotte minute. Et je sais aujourd’hui apprécier cette mise en tension, car je connais les décharges qu’elle provoque.
Ça me rappelle un reproche que l’on m’a fait sur un forum où je m’étais épanchée :
« tout ça pour la recherche de 10 minutes de plaisir »
Je m’étais récriée à l’époque, disant que la démarche est bien plus profonde.
Mais je me regarde là, depuis ce matin, à frisonner à chaque mots, d’un oiseau ou de mon amour, et oui, avouons le, ces 10 minutes de plaisir là, oui, je les recherche.
Car elles sont partagées.
Nous ne sommes pas décidés pour le cadre demain. Seulement la fenêtre horaire. Nous n’avons que deux heures.
Qu’importe le lieu, pourvu que l’on ait l’ivresse.
Je crois qu’un des avantages d’être folie aujourd’hui, c’est que je saurais nous garder une part de sagesse pour demain.
Même si l’idée du brutal, violent et trop court est revenue en force…