Je n’ai pas eu une minute à moi depuis mercredi midi (ou plus exactement, je me suis remise à jouer [=lire et écrire] sur tous mes temps libres), et cela me fait un bien fou que de désaxer ma vie de ma relation adultère.
Oui, j’aime Daniel, j’organise avec plaisir nos futurs rendez vous, mais il n’est plus mon seul soleil, ma seule source d’émotion intense. Je me suis laissée gagnée par d’autres ivresses.
C’est logique, c’est dans ma nature polyamoureuse, de ne pas se laisser enfermer à m’abreuver à une unique fontaine.
C’est l’avantage de la distance, de cette prise de recul par rapport à notre relation, recul imposé par les contraintes professionnelles de Daniel.
En espérant que cette nouvelle débauche d’investissement ne m’épuise pas comme d’autre, je suis très heureuse de vivre pleinement ce que je suis.
Nous restons des enfants éternellement heureux de ce qui nous arrive, quoi qu’il puisse arriver.
Note pour l’anecdote. Fallait voir ma déception quand K est parti sans me re-dire au revoir. La partie rationnelle de mon esprit en était complètement hilare !