Les amours de Cendre

Chonchon

jeudi 6 décembre 2012 à 01h28

Mode chonchon pour Cendre.

J’ai passé l’après midi à lire des trucs, des journaux ici, des articles de forums en tout genre. J’ai passé l’après midi à me poser des questions au lieu de bosser.

Alors d’un coté, je suis persuadée que cette mise en question de moi même m’est indispensable, d’autant plus que je le fais sur un certains nombre de support où j’aurais des réponses, et en même temps, le sentiment de gâchis, de temps perdu.
Ce que j’aurais réalisé si j’avais bossé normalement !

J’ai la chance d’avoir un boulot cool, qui me plait et ne me fout pas la pression, où je peux me permettre ce genre de digressions sans trop culpabiliser. Mais est-ce vraiment une chance ? Peut être que si j’avais pas le choix, je ne me laisserais pas aller à cette introspection trop douloureuse et non fertile.

Car le but, ultime, c’est de rétablir le dialogue avec mon mari. Que je sache franchement ce qu’il en pense, de moi et de mon amant. Ça fait plus d’un mois et demi qu’il sait, maintenant, et depuis ce fameux mardi soir calamiteux, on en a plus parlé, même pas évoqué le sujet. Et ça me ronge.
L’idée que ça le ronge me ronge.

C’est débile, non ? c’est bien pour cela qu’il faut en parler. Hein, c’est tellement simple que je me crois capable de faire de tels conseils sur un forum. Parles-en à ton compagnon, tu va voir, c’est super ! Et moi ?
Que dalle.
Incapable de créer la complicité nécessaire. Et quand bien même elle serait là, incapable de prendre le risque de la rompre.

Ah, je te jure, la gamine timide qui ronchonne dans son coin.

Ça faisait un certain bail que je l’avais pas eu, celle là. J’ai envie de la gifler, qu’elle se bouge un peu, prenne les devants, prenne les risques, qu’elle assume ce qu’elle raconte partout sur le net…

Enfin bref.

J’ai bien fait de venir déverser tout ça ici, ça va mieux.
Je vais pouvoir aller dormir avec plein de bonnes résolutions qui tiendront au moins 10h, c’est à dire juste le temps que j’arrive au boulot....

Pffuu,

Je te jure, la gamine pourrie gâtée qui trouve encore à se plaindre. Y’a des baffes qui se perdent…

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