Une putain d’amphétamine
Voilà,
Réveil à 6h. levée à 20 parce que vraiment je me rendors pas, 30 devant cet ordi à constater que la freebox va m’interdire internet jusque 7h et que jamais on en avait eu besoin d’internet avant ça :D
une amphet, je vous dit.
Je suis désespérément amoureuse.
Une semaine que je dit que ça se tasse, que ça ne réchauffe plus, que c’était quand même vachement bien d’être désirée de lui, mais que c’est passé, et que tout n’est pas mort et qu’on verra bien.
Hier, envie d’aller quémander de l’attention, un mot, moitié pour préparer qu’on se voie ce weekend, moitié pour chercher ...
Et puis je ne le fais pas, procrastination par ailleurs, morose en général, logistique, engagements, tout ça.
Hier soir, débloquer le mode sans distraction.
Et tomber sur deux mails.
Le premier dont on parle depuis 3 ou 4 mois, qu’il était trop tôt encore de recevoir (même si ...), le premier qui me fait peur, que je ne veux pas affecter mon lien à lui d’ici ce week end et donc que j’ouvrirais plus tard, quand j’aurais de la disponibilité, surtout quand je pourrais me donner des heures à mâchonner cet os qui devrait engendrer une belle quantité de réflexions.
Et le deuxième, dont je n’attendais plus de réponses car dans les exemples de réponses que je lui avait demandé, il y en avait un certain nombre qu’il avait déjà faites.
Et ces réponses précédentes disaient : c’est mort. c’est ultra cohérent avec ce que tu sais déjà. T’as un peu plus qu’avant avril, mais c’est pouillème, et c’est déjà ça, somme toute, ça fait 5 ans que tu l’aimes, et cette troisième partie de la relation, elle a l’air d’avoir plein de côtés chouettes, non ?
troisième partie de relation où je cherche mes marques, où il faudrait que je lui parle de mon sentiment de quémander du contact, verbal comme tactile, et que, à la fois, s’il me répond, c’est bien qu’il y a qqch, mais en même temps, si c’est toujours à mon initiative, je fini par douter, surtout en tactile où ses réponses sont si brèves, vagues, et dans notre milieu sexpo pourraient être considérées comme assez génériques....
Bien sûr qu’il me dirait si c’était trop, mais c’est pas la limite du trop que je souhaite, c’est sa limite de plaisir, et c’est pas du tout pareil à exprimer
Mais des fois, laisser du vide. On ne peut pas remplir une tasse déjà pleine.
Deux mails hier.
P’être que je me fais des idées, et lui demander par écrit ne sera pas simple, en présentiel non plus, sur ce qu’il entend passer du temps ensemble, en plus d’être dans la même maison. Parce que quand même, qu’il ne m’évite pas est quand même acquis, voire les demi tendresses qui justement me posent question ci-dessus. Pourquoi le préciser si ce n’est que ce que j’ai pu déjà constater les 3 dernières fois qu’on s’est vu avec les copaines ?
(note : j’ai mis "demi" car j’avais pris l’habitude d’utiliser "tendresses" comme un euphémisme… décidément, ma pauvre lectrice que tu seras, j’espère que tu auras les billes pour retrouver XD)
Donc,
Voilà ce qui me fait lever à 6h (en plus du fait que je dormais probablement à minuit, mais quand même)
Quelles sont donc ces tendresses tactiles et mentales qu’il se voit me donner ? quand il relis mon mail plusieurs fois, c’est avec une idée de répondre à un besoin que je lui ai exprimé ? ou bien pour lui, pour un plaisir, aller chercher,
relationner
amitié tendre, amineux, bel ami,
j’arrive toujours pas à me projeter dans cette relation, qui existe manifestement, mais dont les manifestations sont si tenues.
Et qui, si tenues qu’elles soient, me mettent en joie.
Tenir ses engagements et son bateau à flot,
Mais derrière ça, il pense à moi.
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Relire en attendant 7h.
y’a cette question de quémander, et d’obtenir pouillème, mais bien plus que rien quand même
Alors, ça fait un bout de temps que j’essaye de comparer avec les sentiments que je peux avoir pour mes 10 de la dernière fois. (dix moins deux, pour être extact), en particulièrer avec la plus belle licorne de la comète (va falloir trouver un pseudo, lui aussi !)
Bon, alors,
Déjà, ça se compare pas, jamais, c’est pas comme si tu savais pas ! ! (Mééhheuuu, t’es pas juste, je "comparais" pas comme ça sur une échelle débile ! ! mais je sais ma chérie, je me moque de toi, du choix de tes mots). Donc c’est pas "comparer", c’est chercher un éclairage.
Donc ce sentiment, cette peur pour être plus claire, qu’il ne réponde pas par envie. Mais par quoi alors ? on sait que c’est pas par chantage. Alors quoi ? Qu’est-ce qui pourrait mettre ce type de geste en action sans désir ?
C’est quoi tes peurs quand tu penses que l’autre "n’est pas sincère" : par politesse, par gentillesse, pour ne pas faire de mal, pour avoir la paix
Politesse ? l’usage même de ce terme dans ce contexte me fait bugguer tellement c’est incongru
Pour ne pas faire de mal : oui, il l’a fait, plusieurs fois (en verbal), mais parce que tu en exprimais spécifiquement le besoin et qu’il avait spécifiquement demandé quoi faire. Donc je pense qu’on peut exclure
Pour avoir la paix : bah non, y’a plus simple :D
par gentillesse.... c’est quoi… pourquoi tu classes la gentillesse dans les "non sincère" ? Par injonction de gentillesse (soit gentil, dit bonjour à la dame), bah non, on y est pas non plus. Et puis, être gentil, c’est pas franchement dans sa posture de base, et, d’après ce qu’il dit, encore moins en ce moment.
Quoi d’autre.
Machinalement ? comme on embrasse sa femme tous les matins parce que c’est notre zone de confort ? Parce que c’est une zone de confort pas désagréable quand même, d’avoir une fille contre soi qu’on peut attraper.
Générique dans nos milieux sexpo ? c’est quasi une insulte, ça. Sans embarra, ok, avec moins de prise de tête, moins d’engagement
Engagement, oui, on parle bien de ça, du fait qu’il y en a pas mais qu’il y a autre chose quand même dans le plaisir de se revoir régulièrement, et ... et ... quoi en plus ? ? en plus de se voir, se chercher ? chercher ce contact ? Et on revient à "l’asymétrie", au fait que j’ai du mal à sentir que lui aussi me cherche.
Pt’in ! comment veux-tu que je lui en parle avec un ressenti aussi flou que ça !
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Relecture (7h30 maintenant, ça évolue, en pensée, en 1h de frappe)
il me dirait si c’est trop, mais j’ai envie de savoir bien avant le trop, y’a quand même une limite entre plaisir et gêne.
En fait,
je patauge comme dans un panier de chaton. Sauf qu’en plus du tactile y’a également sentiment.
en mode "est-ce que c’est ok si je pose ma main là ? ".
Bon
quand est-ce que tu te retires du panier de chaton, du câlin ? Par que t’es saturé et que t’en peux plus et que t’es aux limites ? ou bien juste parce que tu n’y trouves plus de plaisir ?
Alors certes, ça arrive en panier de chaton (ceux dont parle l’enchenteuse), on se retrouve avec un truc qui dérange un peu, qui n’est pas top, mais que le reste des interactions suffit à négliger. On reste pour les autres. Mais c’est lié au groupe, à la multitude. C’est pas applicable ici. Pas du tout.
Voilà,
J’ai réussi à finir ma réflexion sur l’idée que j’ai la preuve qu’il y a un peu plus que ça.
C’est normal :D
Hier, j’en étais à me faire à l’idée qu’il n’y avait pas plus que ça (et que ça n’était pas désagréable quand même)
Et ce matin, j’en suis persuadée, qu’il y a plus que ça.
Et ça me réveille à 6h du mat et va me coller le smile toute la journée.
Des pensées heureuses, on prend de toute manière, n’est-ce pas, ma Cendre ?
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Ah si, je baille quand même :P
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Sinon, j’ai rêvé d’Io, et il y avait une histoire de démonter une structure (ah zut, c’est plus clair du tout, je le sais, pourtant, qu’un rêve pas noté se barre). Bref, heureuse d’avoir eu un message spontané de celui-là aussi, réveil sur sa musique en tête d’ailleurs. c’était heureux, chill, tranquille. et ça va être dur d’en dire plus malheureusement car les mots sont complètement incapable de décrire cette émotion qui par ailleur a tendance à se faire écraser par la chaleur de l’autre.
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J’ai déjà deux fin avec un "y’a plus que ça"
mais ça pourrait être très bien comme cy, ou AT. Donner parce que c’est demandé, non désagréable, et que ça n’engage à rien pour plus tard.
Et peut être eux ont-il envie que ça se reproduise, en sachant que c’est pas reproductible, mais en croisant les doigts qu’une nouvelle opportunité se présente
C’est chouette ça aussi, en fait, non ?
Retrouver la limérence, celle qui est si facilement là en début de relation, que j’ai du mal à reconnaître vu le bout vécu cet été, mais on sait qu’on est en troisième partie et que ça ne peut pas ressembler à ce que ça pouvait être au deuxième acte.
Alors juste ça.
Se mordre la langue à l’idée que peut être, une nouvelle opportunité de plaisir se présentera.