Les amours de Cendre

Rien que écrire 230 me fait mal. Ni 228, ni 229, deux mois sans lui

Ecriture et action

Bon,
Avoir une suédoise TDAH ultra extravertie à la maison n’a pas aidé.
Mais j’avais plus envie d’écrire
(sauf au boulot, ça a toujours été une exception)
mais pas pour moi
Pas.

Vendredi, j’ai passé mes 8h de taff avec un draft pour amoureux-deuxième, que je sais pas si je vais lui envoyer (alors que j’ai passé 3h à fignoler, reformuler, réordonner)

C’est lui qui m’a mis en action.
C’est grace à lui que j’ai fini mon aquarium
Il m’a mit sur cette dynamique là en juillet, et j’en profite encore.

Mais là, ça coince.
J’ai plus envie de bosser (C’est régulier) Je me dis que je vais écrire. Que je vais lui écrire ? Écrire pour moi ?
Et non.
Écœurement

Même là, je sais plus ce que je voulais dire.
c’est pas seulement que mes trois (quatre ?) drafts pour lui (et pas juste 4 lignes) ont été abandonné
Non,
c’est générique.

j’ai quasi plus envie d’écrire.
(je me force, pour garder mémoire, car je sais que les trous dans les journaux sont pas bons.)

Et je sais pas sur quoi agir.
Hier, je me suis retrouvée a refaire des puzzles débile parce que même colorier ne me convenait pas, pas assez actif. Et lire encore moins. et écrire non plus.
Et je ne sais pas sur quoi agir

Je rêve de lui sauter dessus, de faire coalition avec son amoureux et sa coloc. Je sais que c’est du rêve et que jamais j’oserais plus que demander à sa coloc pour qu’elle me réponde « il y a des limites à ce qu’on peut faire pour soutenir une personne déprimer, et des limites à ce qu’on peut faire comme pour ceux-là »

Impuissance

Je peux rien faire.

« je suis une éponge émotionnelle
– il y en avait beaucoup hier, lesquelles as-tu absorbées ?, demande Sensei
Je réfléchi, puis répond après un certain temps
– l’impuissance
Il se sent impuissant à aider. Et moi impuissante à l’aider.
Les larmes pointent à nouveau. Mais Sensei répond (a quelques mots près)
– Parce que tu crois que tu n’agis pas de tes câlins ?
»
Je m’attendais pas du tout à ça.
Je pense d’abord qu’il parle des autres, j’en ai fait, des câlins, chez les Passereaux
Que faire de ça, sinon le croire ?
Et ça se trouve, il parle, aussi, spécifique, de ma présence sur ce lit, contre lui, à lui demander si je ne l’étouffe pas. Sensei ne savait pas mon amour, et il avait donné de sa présence, lui aussi, il a vu, donc. Avec l’étoile d’été, on était trois.
Et s’il avait répondu qu’il voulait de l’air, des trois, je me serais écartée en premier.

Il va me manquer un certain temps encore.
Je vais continuer à le fréquenter, à aller chez Bernadette. A lui demander (et voir) ces autres relations qu’il maintient. [Inviter, aller chez l’autre, pendre ce temps-là]

Je rêve de lui sauter dessus à nouveau, après tout, après ce que j’ai écrit vendredi, je sais que c’est dans ses fonctionnements (lorsqu’il va bien).
mais comment oserais-je sans altération de conscience ?
Et puis,
il me répondrait, peut être, ...

« j’ai toujours envie de toi, tu sais,
– c’est une question ?
[...]
– t’en a pas envie, toi
– tu sais, en ce moment, avoir envie ...
 »

Il me répondrait, peut être, vu qu’il n’a envie de rien, me répondre a peut être du sens. Il ne me désire plus, mais il dit (plusieurs fois) qu’il ne désire plus grand chose
a part du très long terme, et une relation socle, et d’abord une relation socle avec lui-même.
Il me répondrait mais ça aurait ce goût amer de l’égoïsme.
C’est pourtant ce qu’il m’avait demandé, le 30 août
« Comment as-tu peux douter que je faisais pas uniquement ce dont j’avais envie
– C’est toujours une bonne chose de checker
 »

uniquement ce dont j’ai envie. Oui. Toujours. Avec toi. je ne me suis jamais forcée.
Par contre,
On est loin de “ tout ce dont j’ai envie ”

Finalement, ça va changer de journal, ça va dans les amours, ça.
ça tourne trop autour de lui.
Et du coup,
j’ai trouvé de quoi écrire.
Juste les mots que je ne veux pas oublier.