Les amours de Cendre

228 - chonchon (ou pas)

dimanche 8 octobre 2023 à 21h59

Mon psy était surpris, mais les corellations sont têtues

Ce matin, je ne sais plus pourquoi, j’ai pas pris lamotrigine,
Parce que j’ai pris celle d’hier super tard, il me semble, c’était ça le calcul, que je me trouvais un peu haute, et que descendre un peu serait pas si pire.
Ben,
Je suis un peu bas, là du coup
Bon,
si c’est juste une histoire de molécule, ça va remonter, ça plus le fait que la descente suite à la dose de vendredi soir va se tasser aussi.
Il a été d’accord pour présupposer que mes périodes hautes peuvent être induites par la molécule, mais que c’est quand même mieux que bas, non ?

C’est drôle, d’être un peu basse ce soir,
Car je me souviens très bien pourquoi et comment j’étais survoltée vendredi dernier.
Et puis sur place,
Tant d’amours sur place ! Avec les deux surprises de la soirée, je monte à 10 quand même :D
Tellement que je ne vais même pas sauter directement sur amoureux-deuxième.

Mon étoile d’été qui me saute dans les bras, aussi luisante que moi en noir, si belle, si douce,
Mon aromantique qui propose un panier de chaton d’emblée, où j’irais régulièrement réclamer caresses et grattouilles.
Le troisième à qui je repropose qu’on s’embrasse, moins passionné on a dit, mais plaisir quand même, ses yeux qui rigolent en coin.

Io, qui rejoue de ses doigts sur moi, trip grand format qui je l’espère, reste dans ce qui leur est confortables à eux deux, (j’ai un coup à jouer là, j’espère), en tout cas, il refait ça quand il veut sur moi, je suis sûre de décoller à chaque fois, les sensualités supplémentaires n’ont rien d’obligatoires !

Le lapin moine (qui a changé de costume maintenant), ses yeux qui pétillent, avec ou sans paillettes. Sa joie à me dire comment il m’a vu évoluer de fêtes en fêtes.
Parler de relation, celle qu’on a tous les deux (qui n’a jamais été « construite », mais qui est manifestement là), celles qui sont indéfinissables (je suis alors dans les bras de mon aromantique), celles qui sont plus ou moins dans ce qu’on peut reconnaître.
Son attention (il n’y en a qu’un seul dont je ne suis pas sûre du contrat qu’il a avec sa partenaire > c’est Io > oui ), pour qui la base reste « prendre soin », que je vais réembrasser également, avec cette sérénité des fratries (on a seulement deux ans de différence, il fête l’univers et le reste, lui)

Le pirate que je ne vais retrouver qu’au lever du jour, parce que je pense qu’il dors et en fait non, quelques câlins ne font jamais de mal.

Les deux surprises,
c’est cy qui me demande mes bras, puis mes lèvres. ça lui plait manifestement, et puis, ça commence à faire un bout qu’on se connait, et puis, s’il en a envie, pourquoi lui refuser, la vibe est bonne, je ne pourrais jamais assurer une continuité de service, mais le deal ne le demande pas.
c’est celui d’acidTherapy, qui me saute plusieurs fois dans les bras (pour mon range chaussures de ran’dome), puis parle kink, rupture, salope éthique, et, pareil, au levé du jour, alors qu’il sait maintenant que nous avons pas loin de 20 ans d’écarts, me demande des baisers. Ma foi, je le câline depuis un certain temps, il me décolle à chaque fois qu’il me serre dans ses bras, je peux bien rendre ça.

Et amoureux-premier, parce que bon, je suis juste en train de re-tomber amoureuse de lui, comme il y a cinq ans en plus fort, la non-exclusivité en pratique, grisé de me voir caressée désirée et heureuse de tant d’amours.
Notre connexion. la discussion avec Do sur les kink, sur le fait qu’il n’avait pas à me faire lire « histoire d’O » (puisque moi, je savais déjà, et même, je l’avais déjà lu), sur les différences entre kink et sadique, Sade, le consentement, le viol,
(j’adore ce que cette molécule nous fait dire, avec des gens attentifs, le résultat est phénoménal)
Sa proposition de convier tous mes amants à une adoration (qui me virevolte alors qu’en fait non, je ne couche avec aucun d’entre eux ! lui reste d’un sex-driven plus normé)
Son bonheur d’être aimé de moi.
Mon bonheur d’être aimée de lui.

Bien,
Je suis vachement moins chonchon, d’avoir ressorti le son de Io pour écrire ça, prendre le temps d’un écrit, car ce soir, tout cela me semble inoubliable, mais les ancres, ça compte.
Même sans molécule (ni celle de vendredi, ni celle de tous les jours), ce genre de rappels mettent de bonne humeur !
C’était vraiment de la bonne, avec les bonnes personnes. Merci encore à celleux qui m’a invité non invitée ;)

Tout n’est pas ciel bleu sans nuages, bien sûr,

Io, on a promis de prendre le temps de se parler, et c’est beaucoup moins chelou après ce qui s’est passé là, (alors qu’on est 3 mois plus tard ! ), ça prouve que le lien est non négligeable, que ça mérite, et j’ai un jet de transfert de compétence à jouer.

Par contre,
il reste la dernière ombre
Amoureux-deuxième.
Certes, j’ai ses bras et ses lèvres dès que je vais le retrouver, il rigole de me montrer son costume de dealer numérique plus racaille que le mien. La complicité est acquise, la relation est plus présente qu’avant avril, au moins, je n’ai pas perdu ça.
Mais j’ai pas son désir.
Moi qui avait pensé l’allumer
Pas plus que ça.
Je le rejoins dans sa discussion sur l’orga de LNT (qui manque de gestion de projet), je pose ma main dans son dos pour jouir de la vibration quand il parle
il va passer un bras autour de moi, comme il l’avait fait au brunch, et je tique
comme c’est la deuxième fois qu’il le fait, je dissèque, le fait que non, c’est pas « pour me faire plaisir », même si le retard, entre le moment où je me colle à lui (et donc lui propose), me fait penser qu’il y a pensé ensuite, en mode « ah oui, c’est vrai, ça se fait de faire ça ». Pas à l’aise que ce soit pas spontané.
Mais quand bien même ce serait « uniquement pour moi » (et pas pour lui, donc), ça rentre dans le « prendre soin », et il ne prend pas soin de tout le monde (quoique, c’est aussi comme ressources que tu l’as reconnu) ...
....
Il est pas bien.
Et son coup de froid.
ça fait des semaines que j’espère que son amoureux n’est pas impacté. Mais Dandy l’a reconnu, lui, quand il est parti faute de chill, à notre arrivée (à 23h donc), et je m’en veux de pas l’avoir reconnu, moi qui rêve d’interragir avec lui depuis des mois...
Je ne veux pas qu’ils se perdent
Mais a part reporter ma frustation sur ce support dont ils n’auront jamais connaissance ni l’un ni l’autre, je ne peux rien faire.
Rien.
Il m’a demandé, « ni empathie ni en parler. Merci »

T’es gentil,
ça se commande pas, l’absence d’empathie.

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