Je pourrais jamais tout raconter !
mardi matin, avec les collègues, avoir une vision plus large, corriger ce que je pensais savoir
mardi soir, très veil ami des café poly de 2023, a qui je raconte mes aventures avec amoureux-deuxième, qui me donne son éclairage tellement intéressant
mercredi matin, collègues, j’ai assez d’énergie pour faire du small talk et trouver ça intéressant : c’est vraiment que j’ai des bonnes énergies,
mercredi soir, avec mon beau-frère et sa compagne, cette dernière qui aurait tellement aimé qu’on se voie plus
jeudi matin, collègues, petit déjeuner ensemble (c’est pour cette occasion que j’y suis allée), j’ai pas peur de ce que je suis (> pas ordinaire), et j’assume (bon, les informaticien·nes sont rarement ordinaires, mais quand même)
et dèsjeudi aprem, c’est encore plus dense
2017, j’ai fait des cordes avec un collègue, j’avais tenté de garder ce contact particulier, mais il était absorbé par ses deux enfants, et on bossait ensemble sans parler de tout ça.
Et là, en juin, il m’a demandé si on pouvait parler de polyamour. On a passé du temps au téléphone, il me propose de passer la soirée ensemble, puis de dormir chez lui, et enfin de télétravailler de chez lui. Ce que j’accepte car je suis très curieuse de le connaître.
Et on parle de tout, des concepts qui le sortent de son monde ordinaire et des articulations qu’il doit faire.
Et c’est fantastique car sa méthodo pour observer le monde est proche de la mienne, mais il se focus pas sur les mêmes chose, et me parle depuis des angles de vues que j’avais jamais exploré : c’est génial
Et puis ça lui fait du bien que je puisse recevoir sa parole avec mon expérience (et mon extrême stabilité actuelle) : et faire du bien, bah, j’ai pas besoin de t’expliquer combien ça me nourrit.
Et puis il va chercher ses enfants, sa paternité exemplaire. Je vois sa femme, aussi, 15 minutes, mais c’est mieux que rien.
Et puis on va faire une jam de shibari avec sa deuxième relation, et puis il m’attache, et puis je l’attache.
Et puis je me suspends, aussi, pour le plaisir (j’ai pris aucun risque, j’avais un baudrier qui prenait bien mon centre de gravité cette fois), pour leur laisser un temps de jeu tous les deux. Tous est bien)
Et puis je me réveille tranquille ce matin à 6h30, un quart d’heure avant le réveil, en super forme malgré une soirée qui s’est prolongée jusque 1h du mat.
Et ce soir 😋
y’a amoureux-deuxième (amoureux-premier aussi 😜), y’a probablement la fille sur qui je craque depuis des mois, y’a deux de ses amoureux avec qui les liens que je tisse avec eux sont très très bien aussi, et y’a tous ces gens qui deviennent plus proches de moi de burn en burn, qui n’hésitent pas à me répéter qu’ils m’aiment....
(et en plus, mon Dandy m’a trouvé un costume qui me plait mais tellement ! )
Et je re-re-re regarde la dernière réaction de amoureux-deuxième quand je lui ai demandé s’il venait ce soir.
Je sais pas, je sais pas du tout ce qu’il va se passer,
– Seras tu vendredi soir a l’anniversaire ?
– Oui
– Si oui, ça rentre totalement dans la catégorie "anticiper un plaisir"
– 🔥
.
– Sais tu ? Je commence à avoir sérieusement envie de te revoir
Et ta réponse ce matin m’a envoyé sur un petit nuage
m’en fou de ce qui va se passer, juste te voir, juste un retour direct pour compléter les mots qu’on s’échange > information brute visuelle et comportementale
– ♥
Voilà voilà voilà
pourquoi je suis complètement shootées aux hormones du bonheur
et ça continue : Je savais plus quoi lui écrire tellement il y avait de potentiel, puis avec cette idée de ne pas influencer ce soir, parce que c’est ce soir que va se jouer l’interprétation de ses smiley (même s’il sait parfaitement utiliser des réactions neutres)
Et c’est lui qui revient à moi
Avec entre les lignes une proba qu’il m’écrive avant ce soir.
Je vais pas la lui demander, la probabilité, car je vais être bien occupée cet aprem, et que je vais pas psychoter.
Mais même faible, cette probabilité relance le cocktail qui circule dans mon sang. J’ai reçu une nouvelle dose de ce qui fait battre mon cœur, me fait regarder dans le vague avec mon menton dans mes mains toute énamourée.
Je suis raide, dingue, amoureuse