Les amours de Cendre

Y’a trop de choses dans ma tête. Faut que je note.
Alors oui, il est déjà 15h30, j’ai pas avancé de mon boulot java de la journée, mais c’est important, là. Très important.

Il y a mon chat noir. J’aime pas son air abattu. Je m’inquiète. Je le note, parce que je veux pas oublier ce genre de chose.

Il y a le séminaire de ce matin, sur la future loi santé. La notion de "contrainte économique", le mélange public privé, la révolte des médecins qui exercent en libéral, les disparités financements, l’efficience

Il y a mes réflexions sur le travail collaboratif, l’effet "nous on travaille", la réunionite aigue, les décisions qui prennent trois plombes, et en face, le problème de la centralisation, la division du travail, l’opacité.
J’arrive pas à me faire une idée, et j’aimerais vraiment avancer sur ces points avant l’atelier constituant demain après midi, justement, pour confronter au réel des idées abouties et non construire du concept à partir d’un seul exemple.

Je voudrais déployer tout ça. Une urgence que je qualifie très mal. Un mal-être d’y sacrifier mon java. Sachant qu’il faut également que je rédige deux mails : 1 pour l’AG CGT à Lyon la semaine prochaine, un pour les specs pour mon collègue…

Bon, on va travailler par demi-heure alternées, histoire de pas trop pourrir le temps qui passe. De toute manière, j’ai rien de prévu ce soir, je vais rester le temps qu’il me faudra pour évacuer ce besoin.