Les amours de Cendre

Je viens de refaire la CSS de mon journal.
Ça faisait un petit temps que j’y pensais. Et j’ai été agréablement surprise de trouver du spip, et de me débrouiller comme j’aime : vite et bien. Un minimum de modifs, juste pour moi, juste pour apposer ma patte, sur un existant que je respecte.

Me faudra, si possible, scanner mes propres gribouillages, les épurer informatiquement, pour remplacer les dessins existants, mais pour l’instant, c’est déjà bien.

Voilà, je remplis ma vie de petits projets, de petites réalisations, qui sont rien et qui font tout. Qui font ma joie de vivre ; non, qui en sont la partie visible de l’iceberg.

Parce que ma joie de vivre, c’est avant tout nos symbioses.

Celle avec Rémi, que je ne présente plus, mais que je mets en premier, car c’est fou ce que la routine peut nous faire oublier combien il est merveilleux de vivre ensemble. Et ainsi, j’ai réveillé, hier soir, les instants précieux que je partage avec lui, ceux qui me font vibrer encore, 7 ans après.

Trois éternités.

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Mais soyons honnête, si j’aime à me remémorer ces instants, ces derniers jours, c’est bien parce que des souvenirs de telle intensité, je suis en train d’en accumuler avec Daniel.

Ainsi hier, mardi, j’ai su lui exposer, le plus naturellement du monde, sans gêne, sans honte, l’affection dont j’étais victime. Et il a su en prendre parti, il a su créer une intimité au delà du rapprochement de nos corps, comme par messagerie, rapprochement de nos esprits. Le tactile de nos mains en plus, le synchrone de nos voix en prime.
Ainsi nous avons enfin pu parler, moi surtout. De nous. De notre façon d’être au monde, nos perceptions et nos réponses. De nous quatre aussi, du plaisir et du désir…

Doux souvenirs gravés, j’espère pouvoir, dans 7 ans, les lui rappeler pareil, pour raviver le même type de flamme.