Les amours de Cendre

Mon super héro

dimanche 4 août 2013 à 14h51

D’autres seraient partis depuis longtemps, à se faire piétiner ainsi.
Je pense à lui, mais ça ne se voit pas, ne se remarque pas. A part mes tentatives pour l’acheter.
Qu’est-ce qu’il me reste, alors ?
Entre l’indifférence (défaut que je partage avec Tom) et l’artificiel.
Ça veut dire quoi, concrètement, vivre avec quelqu’un et pas, à coté de quelqu’un.

C’est pas un hôtel
Ho, elle date, celle là, de remontrance.

Ces petits plus qui sont devenus habituels, qui n’apportent plus leur plus-value.
Artificiels ? Certains sont des plus sincères, mais ils ne comptent plus.

Le désir est une affaire de manque.
Et pourtant, je lui manque déjà trop.

Du désir, il y en a.
Au pire en tant que "la dernière envie en vigueur"
A avoir envie de lire ce que j’écris sur le forum.
A avoir encore envie de se poser, front contre front, et qu’il me fasse les yeux de coté, ce que je fais moins me semble.
Même si je le mets toujours devant le fait accompli. Même si je le contraint à mentir à tout le monde à propos de notre petit couple parfait.

Les images que j’ai rapidement jetées, car elles était dévalorisantes, celles du mari trop gentil, du cocu, des cornes… Bien sûr qu’il les a encore.
C’est pas en remettant des pièces de 80ct dans la machine qu’on obtient autre chose que l’orangina qu’on a demandé.

Partage.
Il faut que j’apprenne à partager avec lui.
Ne serait-ce que le facebook, franceculture, les cafés. Apprendre à lui ramener autre chose que ma bonne humeur, des choses concrètes. Qu’on se remette à évoluer ensemble.

Je lève le pied.
Ça va le faire.

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