C’est puéril et ça sert à rien, mais j’ai envie d’en noircir des pages.
ça tombe bien, quasiment plus personne ne vient lire ici, je peux faire ce que je veux.
♥ = Je t’aime.
Comme il me l’écrivait il n’y a pas si longtemps (ça doit être sur un msn, vivement que mon projet aboutisse !), comme il le tapait le 5 janvier dernier.
ça fait quatre jours que cette musique tourne et virevolte dans ma tête. Je l’aime. C’est ainsi, inexplicable, indescriptible. J’ai le sourire aux lèvres à chaque fois que je pense à lui, à chaque souvenir qui me revient. Des souvenirs très anciens, d’un temps où l’on ne s’embrassait pas, à des souvenirs récents, à nos abandons. Le mien entre ses mains, et tout nouveau, le sien. Œillades passionnées ou points de vu sur notre société, tout ce que j’ai pu accumuler sur nos partages m’est précieux, source de bonheur, source d’amour.
Je t’aime.
Je t’aime quand tu es là, et quand tu n’es pas là. Je t’aime quand tu penses à moi, quand tu me l’écris. Je t’aime quand tu me confirme, une fois de plus, que tu ne souhaites pas qu’il en soit autrement, que je ne te donne rien que je ne souhaite ardemment te donner. Je t’aime quand tu prends soin de ta femme, la cajole. Parce que cela fait partie de toi, cette propension que tu as à prendre soin de tes proches. Je t’aime quand on ne sait plus rien s’écrire d’autre que ces mots usés par trop de répétition, et qui pourtant veulent tout dire.
Je rêve de dormir à tes cotés, d’apprivoiser ton corps, d’heures de discussions, d’heures de silence partagés. Je t’aime. Quand les beaux jours reviendront, nous reviendrons, sur des pelouses, nous noyer dans le regard de l’autre. Quand l’hivers reviendra encore, nous retournerons dans nos repaires, s’abriter du froid. Et l’été reviendra encore, et nous trouvera toujours aussi aimants, toujours autant assoiffés l’un de l’autre.
Bien sur, il y aura toujours ce déficit de temps passé ensemble, le projet de vie commune n’existe pas. Il nous faut faire sans. Il y a juste un projet d’années partagées, brides par brides si l’on compte seulement nos rencontres, mais jours pleins quand on sait l’intensité avec laquelle nous nous aimons.
Je t’aime.