Les amours de Cendre

Encore à Lyon

mardi 15 janvier 2013 à 18h07

Il parait qu’un journal est fait pour y écrire tous les jours.
Je ne me suis jamais vraiment astreinte à cet exercice, j’écris parce que j’ai besoin d’écrire, en général, mais là, c’est juste pour tenir ce cahier au courant des choses (et mes lecteurs au passage ^^ )

Donc je passe encore une nuit à Lyon.
J’ai pris l’hôtel le moins cher du coin, somme toute, c’est juste pour une nuit, et je ne peux empêcher mes pensées de vagabonder sur le fait qu’on serait bien ici tous les deux… Mais bon. C’est trop cher pour être viable à terme. Jeudi, on essaye chez l’habitant, on verra bien ce que cela donne, mais tout de suite, c’est moins glauque, moins stéréotypé comme démarche. Mine de rien, j’aime bien l’idée d’être dans la confidence d’un tiers...
Le seul défaut de la chambre que j’ai trouvé, c’est d’être dans le quartier de mon ex, un type que j’aimerais vraiment pas croiser, mais bon, en après midi, le risque est faible. Et puis, son pouvoir de nuisance sur moi s’est quand même pas mal atténué avec les années…

Il est bientôt 18h. J’hésite à faire un somme d’une heure ou deux, histoire de prendre de l’avance sur ce soir, où j’ai pas envie d’être contrainte par le temps....

J’aime cette ville, même plus exactement, j’aime marcher seule dans cette ville où je peux faire cohabiter dans mon esprit mes trois amours avec la même force. En traçant mon chemin de retour, je suis passée comme par hasard derrière la Part-Dieu, comme par hasard. Comme si je connaissais mal ce quartier ! Émotion intense, fugitive, et polyamoureuse puisque même Nicolas est présent en ces lieux… Comme il est facile de réactiver ainsi de vieux souvenirs…

96 flotte dans le ciel, rognure d’ongle.

J’ai renouvelé une fois de plus ma prière ce soir, plus que jamais, je lui souhaite de vivre ce bonheur là, que je décrivais par périphrases, dimanche après midi, quand on a enfin reçu la compagnie (restreinte à nous +5, le noyau dur, quoi). C’est si simple de les inviter à la maison, autour d’un café/thé et gateaux, on devrait faire ça plus souvent, on se le répète à chaque fois, mais je sais qu’on tardera à le refaire, on est comme ça tous les deux, mais c’est pas grave, l’important est de le faire de temps en temps et de profiter quand le moment vient.

Ecrit un peu décousu, c’est pas terrible, mais bon. Tranche de vie quoi.

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