Les amours de Cendre

Ecrire

lundi 11 novembre 2013 à 22h59

Il est tôt encore, et j’ai cette envie d’écrire, mais je sais pas quoi.
Je me sens vide. Complètement à plat.
Ty m’envoie des nouvelles d’un café où je ne suis pas. Je l’en remercie, et en même temps. Cette lâcheté. Ce don’t ask don’t tell dans lequel je nous ai enfermé. Parce que je ne sais pas faire autrement (à part me rendre malade, ce qui n’est pas à refaire loin de là)

Tient, parlons en, justement, et pas dans une parenthèse.
Qu’est-ce que c’était là, encore ?
J’ai du mal à vraiment voir le truc complètement innocent. Pas un truc comme ça.
Alors quoi ?
Encore une tendance manipulatoire ?
Quelle est cette trouille tenace que j’ai de manipuler Jee. (ceci dit, j’avais écrit la même chose à propos de Tom Tom, j’en fais ce que je veux − C’est à dire rien − Bref)
La trouille que j’ai de l’attacher à moi encore plus qu’il ne l’est.
De me refuser certains comportements parce que justement, dans mon système de valeurs, ils pourraient sous-entendre que. Et je ne veux rien sous-entendre avec lui.
Mais à trop se refuser, on obtient l’inverse du comportement voulu. Et en roue libre, sans filtre. L’égo, martyrisé, qui parle, dans sa souffrance.
La souffrance était réelle, bien sûr. Je sais pas simuler un truc pareil, moi. Mais quand même, ça fait peur.
Alors oui, il est grand, il est pas en sucre, il est majeur et vacciné, et c’est plus que librement qu’il choisi, toujours plus de continuer avec moi.
Mais quand même, ça fait peur.

Ça devrait me rassurer, des comportements inconcients comme ça, quand je me demande ce que c’est que l’amour, comment se manifeste le fait d’aimer quelqu’un. C’est une forme de manifestation de mon amour pour lui, non ? Au delà de la confiance, presque.
Oui mais ça fait peur quand même.

Synchro.
Je peux pas rater ça…

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