Les amours de Cendre

Compte rendu

dimanche 21 septembre 2014 à 13h08

J’ai de moins en moins de temps, à force de traîner (et de plus en plus envie de faire autre chose), mais quand même, prendre le temps de consigner quelques éléments de la (riche) soirée d’hier.

Lologateau, d’abord. Dont j’ai fait un article plus public.

Ensuite la bienveillance des poly, toujours présente. Facilement tactile, sans prise de tête, on s’encombre pas pour quelques centièmes carrés de peau en contact. Pour partager une danse.

Quelques conversations rigolotes, plus ou moins vanilles (vanille s’emploie, si j’ai bien compris, par opposition à kinky), mon compte rendu d’erosphèsre (c’est comme un atelier de cuisine exotique, si je garde la métaphore d’Audren : tu peux cuisiner, ou juste goûter, ou même tout simplement entrer, regarder un peu, et t’en aller si l’odeur ne te convient vraiment pas)
Erosphère : c’est sûr, l’an prochain, je préreserve mes places et mes jours.
Parce que des lieux où l’on peut découvrir des trucs aussi variés, tout en étant assurée de la sécurité, du respect de mon consentement comme de mon droit de retrait, ça cours pas les rues !!)

Une belle démonstration de swing west coast, moins déhanchée que ce que j’imaginais, éminemment technique, mais super ludique, un truc qui donne vraiment envie d’y aller, d’apprendre, de pouvoir savoir faire ça, avec lui (faut juste que je vérifie que ça ne froisserait pas un autre...)

Un bol chantant.

Et enfin, Littlejohn.

Qui m’a collé toute la soirée. A tel point que Megane a cru qu’il se passait un truc, n’osait pas nous déranger.
Ah mais oui, il se passait un truc, c’est évident.
Mais quoi ?
On est à des lieues de la passion amoureuse, c’est sur. Encore plus loin qu’avec Tsampa (c’est dire ! ). Mais juste, il a été câlin (m’offre son bras, sa poitrine), j’ai été tactile également (me pose contre lui), et de l’extérieur, je comprends que ça puisse porter à confusion.
Mais en même temps.
Absence manifeste de désir (ce qui m’a surement détendu, c’est sur).
(Comme à cet anniversaire horizontal, où il est allé, mais où il avait plus d’excitation en fermant les yeux et repensant à ce qu’il avait vécu qu’en regardant ce qu’il avait à sa disposition.)
Confidences, multiples (comme celle-ci dessus)
Il ne se reconnait plus. Des envies qu’il pensait ne jamais envisager, qui ne le choquent même pas. Des sentiments complètement nouveaux : NRE, jalousie. Il s’analyse, s’observe, constate qu’il va bien, mais que ça fait bien longtemps qu’il a pas été amoureux comme ça. Et pas de bol, son histoire n’est pas stable avec son autre amoureuse, dont il ne m’avait dit autant.
Importance des symboles, des problématiques de territoires.
Il se (re)découvre vivant, humain, vulnérable. Il s’expose, se raconte. Et j’en ai gentiment profité (et quand les deux ont l’impression d’avoir profité, c’est que le deal était bon.

Je retiendrais surtout deux gestes de principaux de Mégane.
En début de soirée, sa main et son bras posés nonchalamment sur moi, m’intégrant tactilement, élément appréciable vu que l’acoustique était déjà mauvaise, qu’on s’entendait donc mal. J’avais le droit, inaliénable, de souffler, de ne plus penser à rien, et d’être pour autant incluse.
Et en fin de soirée, son sourire, radieux, explicite, alors qu’elle l’avait contre elle. Elle est amoureuse elle aussi, n’est-ce pas ?

Et moi ?

Je compersionne.

Je suis heureuse de les voir heureux ! !

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