Les amours de Cendre

Colère

jeudi 28 août 2014 à 15h55

Heureusement que j’ai encore un journal non lu par mes amoureux, comme quoi.

y’a une fêllure.
Je sais pas où.
Un truc qui coince.

Entre la proposition d’hier soir, le commentaire, pas assez sérieux à mon goût de Tsampa
« C’est trop tôt. C’est pas parce que tu bosses tôt demain, c’est juste que c’est trop tôt ».
C’est dommage, ça m’a gâché la bonne impression que j’avais eu du
« Tu réalises qu’il va te falloir beaucoup moins d’un an. Erosphère, c’est juste un prétexte »
Je m’étais enhardie, la chaîne était belle (j’ai compté ce matin, de LittleJohn à Tentacara, on était huit en structure linéaire – pas tant d’arborescence sur les relations actives en pratiques). Et si je connais cette chaîne, c’est que j’en suis au milieu, bien sûr. Et que j’aime voir les amoureux de mes co-amoureuses, et les voir heureux avec leurs partenaires…

Bref, c’est dommage.
Je suis rentrée. Contente de reposer ma jambe. Très vaguement frustrée, un peu remontée de l’impression "qu’il faut le faire pour être IN", un peu "tu dois être coicée pour ne pas venir", sans vraiment savoir d’où cela pouvait venir. Peut être de cet inconnu pour moi, qui était visiblement de la partie (celle d’hier aussi, d’ailleurs), et qui m’aurait bien allongée dénudée sur un matelas.
Peut être que c’est ça, l’avertissement de BouquetFleuri sur ceux qui chassent, qui disent à leurs relations "n’attend rien de moi, je peux rompre quand je veux", et surtout, au passage, je veux juste coucher avec toi.

Oh zut.

Surtout que ma colère n’était même pas là dessus à la base.
Elle était sur la soirée de ce soir. Je fais des propositions. On les exploite, et j’en suis pas informée. Du coup, c’est bien le même plan que celui que j’ai fait, mais d’une, j’avais pas besoin de le faire, et de deux, leur plan étant un peu plus tôt que le miens, j’aurais mieux fait de ne pas m’en occuper et pouvoir ainsi partir plus tôt.

Bref.
Je vais essayer d’être à l’heure.
Pas en avance, mais pas en retard non plus.
Comme hier soir, somme toute.

Et pas trop de méchante humeur non plus, si possible.

Il paraît qu’on part en vacances ensemble demain, en fait…

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