C’est dimanche soir, et le blues de Rémi me contamine.
J’ai ouvert l’interface pour faire quelque chose de pas trop débile, mais en fait, j’ai rien à écrire. Je rumine, c’est tout.
Raconter quoi ?
Comment les aventures érotiques de nos persos ont dérivés sur nous ? Oui, c’était plaisant. Très bien, même. Il manque juste un truc. Je sais pas exactement quoi.
« Non, pas comme ça, cisaillé par la fatigue » Kaamelott
Bon, donc deux cœurs pour hier et ce matin, mais après ? a quoi bon ?
Mon projet qui avance.
Oui, c’est sympa, ça me distrait pas mal aussi. Mais je sens bien que Rémi s’en sens exclu, de ce projet (il n’a pas tors, entre le fait que c’est du code et que cela concerne plus Daniel que lui...) Alors est née ce week-end une légère culpabilité à passer mon temps là dedans. Et puis, Java, c’est quand même une usine à gaz pour pas grand chose ici…
L’attaque d’hier soir.
Bah. A part nous faire rager cet aprèm a plus pouvoir en discuter. J’ai même pas l’avis de Daniel a part « On va en rester là pour cette histoire de Paix de tout évidence ». Pas de synchro, manque de connexion entre nous. C’est dimanche, c’est un peu normal.
« La caractéristique principale d’un amant est d’être absent. » Il a trouvé cette phrase jolie. Je la trouve cruelle.
Je ne sais plus ce que je veux.
Je devrais me réjouir, tout se passe au mieux entre mes hommes. Ils se témoignent confiance, Rémi fait des allusions en société tout en me redemandant en mariage. Il m’aime vraiment. Il se bouge, prend quelques démarches en main.
Mais rien ne me rassure vraiment ce soir, je rumine plus qu’autre chose…
Chance, pas de nouvelles sur le bal masqué. Je n’ai pas à écrire. On attendra la semaine.
Finalement, je vais peut être aller en cellule demain soir. Je ne pense pas y gagner quoique ce soit, mais ça sera pas mieux à rentrer tôt…
Gratitude, amour et foi.
Merci à Vincent pour sa soirée Samedi, pour Jérôme et Sarah ou Pazy que j’étais bien aise de revoir, merci à Dennis pour sa bonne humeur même si on l’a bien fait attendre.
Merci à Daniel et Rémi de m’aimer, peut être que je vaux encore quelque chose.
Pour la foi, par contre, on repassera, ce soir, je suis vraiment pas d’humeur…