j’suis encore vieille France, quelque part.
Je m’accorde bien d’amours à qui ils manque des phases du spectre,
mais j’ai l’habitude d’amours plus ou moins blancs
ceux où la plupart des composantes « ordinaires du couple mono » sont présentes.
Et si la relation n’est pas blanche, argentée,
pas de problème,
Si je suis prévenue.
Allons, filons cette métaphore au lieu de ressasser éternellement.
J’ai trouvé.
ça fait quelques jours/semaines que ma petite tête pense amour « complet », et parle de sections qui manque, et que la relation n’en est pas moins tout aussi extraordinaire et fantastique à vivre.
Celles d’hier soir, par exemple.
Ovni. Définition de « tordu ? » : statistiquement rare
pas si rare que ça dans le petit monde que j’ai agrégé depuis un an.
Donc,
La relation monogame, c’est comme une lumière blanche, le coup de foudre, un flash. Et l’aveuglement qui va avec.
Cette métaphore me plait beaucoup, décidément.
Donc, comme écrit hier, une portion non négligeable de mes amours sont blanches, ou pas loin, car elles recoupent énormément des pans d’attachement qui sont habituellement associés à l’amour.
Par contre,
Il y en a, où certaines longueur d’onde du spectre sont absentes. Il y a celleux qui ne me manquent pas, en particulier. Ils y a celleux où l’attachement dépassent les mois (années) où on ne se voit pas.
Du coup,
mon plaisir pour la phényléthylamine, c’est une couleur assez spécifique, qui contient les papillons dans le ventre, l’obsession amoureuse, une bonne part de limerence et de fantasme qui va avec, une impatience.
Et à l’opposé du spectre, quelque chose plus de l’ordre de l’amitié, avec la confiance de pouvoir dire tout y compris ce que notre compagne de tout les jours ne sait pas, la sérénité de ne jamais déranger, la disponibilité sans réserve (dans les limites des besoins respectés)
Avoir des attentes, avoir un partenaire qui ressent le « je ne peux pas répondre à tes attentes »,
c’est projeter un souhait de couleur qui n’est pas ce que læ partenaire peut fournir, ne souhaite pas, a peur de,
Le rose n’existe pas plus qu’une autre couleur : il n’y a aucune couleur mono-fréquence.
le blanc non plus. Il n’y a aucune couleur où toutes les fréquences sont représentées à égale puissance
Il y a ceux qui perçoivent l’infra-rouge, l’ultra violet, ou même d’autres axes sur ce qui n’est sûrement pas uniquement en deux dimensions.