Tu veux que je te racontes ?
Je ne sais pas, Twist, alors j’écris ici, c’est plus simple, plus rapide.
Un jour j’ai arrêté de lister chaque jour les bouts de phrases que je voulais t’envoyer,
puis j’ai arrêter de penser à toi tous les jours. Enfin presque.
Je me souviens encore de ce matin où je n’ai pensé à toi que 15 minutes après mon réveil, et de comment j’en ai été, à la fois soulagée (je morflais sévère quand même), et triste…
Tu ne m’as pas rattrapée, cette fois.
J’aurais tant aimé.
Tes bras, aux Passereaux, qui s’accrochent à moi, me demandent encore un peu, là , reste encore un peu.
Tu ne m’as plus rattrapée depuis.
Depuis le 20 novembre, même si les yeux chauffent ce soir, j’avais quasiment plus pleuré. Juste cette amertume.
Je t’ai envoyé le texte, sur "toucher et attraper", mais pas les autres. Ni les relations, ni la philo, et encore moins ta psychopathie puisque j’ai pas creusé.
J’ai arrêté de consacrer toutes ces heures à toi, à penser à toi, à penser pour toi, à penser à nous, à penser à ce que j’étais avec toi, au travers de tes yeux, au travers de ton comportement, au travers de tes mots, de tes actes et de tes mains sur mon corps.
La libido que nous dégagions....
Veux-tu que je te racontes ?
mai-juin-juillet. 223-224-225-226.
Au début,
je ne comprenais rien, j’avançais, malgré la team explicite, je marchais à l’aveugle.
Je surfais sur ta libido, ton désir de moi. Et ce désir que j’avais de toi, depuis tant d’années.
Je retourne chez le hobbits dans quelques jours.
L’an dernier, je me souviens tellement, d’avoir été jalouse de tous ceux qui t’embrassaient (nouvel an ou 31 mars, je ne sais plus)
Et ces lèvres que j’avais tant convoité, qui m’attrapaient, m’emmenaient,
J’ai fondu, Twist.
Bien avant de tomber amoureuse, te me faisais fondre.
Au retour de nowhere, 226, donc, j’ai cru avoir trouvé mes marques, un rythme de croisière, on parle mode d’emploi (le physique, à ce moment là ), on parle de mes aventures, avec Tom,
Jamais j’aurais imaginé apprendre tes nouvelles relations sur un coin de table (oui, moi et Pim’s, m’enfin, Pim’s… C’est pas pareil )
227 n’existe pas. Elle commence le 18 Août, c’est à dire là où ne ne sait pas encore que c’est fini.
Vois-tu ?
Dans mon story telling, dans l’histoire que je me raconte, dès le 14 août, je savais qu’un truc allait de travers. Et le 23 août,
Tout s’effondre.
Ce que je voulais faire avec toi, ce que j’étais sûre de vivre avec toi, s’effondre.
J’ai laissé la case dans le calendrier, car on ne sait pas encore, tu ne sais pas encore, et qu’on semble travailler à ce que la relation existe encore.
Mais tu m’as fait peur.
Tu m’as regardé avec cette absence d’émotion qui m’a transpercée.
Qui n’est, finalement, qu’une première version visuelle de ton "c’est Ok, c’est ni positif, ni négatif, tu le dis pour toi"
Je t’aimais, je voulais t’envoyer tout cet amour pour te soutenir, faire tout ce que je pouvais pour toi, être là pour toi. C’était mon intension.
J’avais absorbé
J’avais entendu que tu ne n’exprimais tes émotions que quand les énoncer ne suffisait pas.
Et la seule que j’ai entendu ce jour là , et ceux d’après, c’est « J’ai mal » (qui n’est pas une émotion, soit dit en passant)
Alors j’ai cru que c’était pour ça
Ce regard sans rien.
Tu n’éprouvais rien pour moi.
On sortait ensemble depuis 4 mois, on échangeait du sexe, tu m’entraînais régulièrement,
Mais tu n’éprouvais rien pour moi.
Moi non plus, j’exprime mes émotions que si vraiment elles ne sont pas entendues = c’est à dire que je préfère quand je n’ai pas à passer verbalement. Que le non verbal suffit.
Et ce jour là , quand je t’ai regardé, je cherchais de l’attention, de la reconnaissance de la disponibilité que j’avais développé pour toi, quelque chose en rapport avec nous.
Une forme d’amour.
J’ai pas su l’exprimer, que je cherchais ça. Je n’ai rien su exprimer d’autre que la détresse de devoir partir comme ça sans contacts et sans marque d’affection. T’as du voir les larmes, la douleur.
Tu m’as rattrapée.
Je ne sais mĂŞme pas pourquoi.
Tu m’as sauté dessus. Je ne sais pas pourquoi.
Tu as arrêté de le faire. Je ne sais pas plus pourquoi.
17 septembre « Il ne faut pas que je sois petite ce matin »
Et puis, par dessus, le 7 octobre.
Bon, bah, lĂ , on change de registre.
T’as mal, et pas qu’un peu.
« Ce n’est pas par manque de considération » (12 octobre)
Bon. (Ah bon ?)
Et maintenant ?
Tu veux que je te racontes combien tu manques Ă ma vie.
Comment tu y avais lancé une dynamique, d’apprentissage, d’explicite, d’action,
Et comment tu m’as lâché.
C’est un peu dur d’avoir une libido maintenant.
Sur ce, Si j’avais à raconter.
C’est déjà écrit ici :
226 - Je t’aime
En particulier cette histoire de « manipulation », qui t’as mis mal à l’aise, de la pression, de la responsabilité, comme avec quelqu’un de fragile ou non fiable, tu l’as entendu comme un besoin de réassurance plus fort que tu ne pouvais l’assurer.
Alors que de mon côté, je ne voyais que le potentiel d’avoir une avec toi une immense zone d’apprentissage ultra-safe, où j’allais pouvoir me mettre en danger, car je pouvais compter sur toi, que mes échanges avec toi m’avais convaincue que ta façon d’être en elle même était source de ma sécurité avec toi.
« cette zone magnifique qui est à la fois zone de confort et d’apprentissage »
Ma première mise en danger a été de débrider mes sentiments amoureux.
Et avec toute la confiance que j’avais en toi,
Je me suis fracturée.