Les amours de Cendre

220 - Je suis amoureuse

lundi 13 février 2023 à 13h41

220 - Je suis amoureuse

Mais non,
C’est pas « je tombe amoureuse », c’est juste : « j’adore sa façon de pense et j’ai envie de lui sauter dessus dès que j’ai un contact physique avec lui »
mais franchement,
Cet été, à nowhere, quand il m’a répondu « non » à ma demande de gouter ses lèvres, bah j’ai cogité 6 heures, puis je l’ai mis dans un coin de ma tête et je n’y est plus pensé.
hum,
soyons honnête.
J’ai réécris l’histoire, modifié les souvenirs.
En fait, j’ai fait 3 rencontres à nowhere cette année.
Il y a T, B et E (je retrouverais les speudo pour ici plus tard)

Réécriture de souvenir,
Je me souviens très bien comment, mercredi soir, je me pose la question « si je dois choisir en T et l’autre, je fais quoi ? je vais avec T »
En fait, j’ai pas eu à choisir, car seul T était présent ce soir là.
Mais quand j’ai repensé à ce souvenir, je savais plus bien qui était « l’autre »
J’ai cru que c’était B, car entre temps, B m’a manifesté pas mal d’intérêt, a été d’une gentillesse sans pareil, est venu à Paris pour moi, a dormi (et plus) avec moi, nous a concocté un week end en camion, etc...
Mais en vrai, j’ai rencontré B le jeudi...... ................
Et le mercredi,
C’était pour E dont je me posais la question.
Même s’il n’avait pas manifesté son enthousiasme de m’embrasser, je me suis posée la question. Car la connexion était vraiment bonne.
Et quand vendredi soir, T me dit qu’il aimerait bien partir avec E, j’en suis extrêmement enthousiaste ! (surtout que, étant pan-sexuel tous les deux, il y avait moyen qu’on fasse une belle triade)

Mais on trouve pas E qui n’est pas là,
Et en vrai, je le verrais très peu à nowhere

Alors quand il revient à Paris, qu’il me dit qu’il serait content de me voir, je le traite sans affection particulière, juste curiosité, et ça rate.
Et puis, il revient, il repropose, et ça re-rate.
Et puis une troisième, et là, je me dis qu’il faut faire un effort quand même !
Il propose dimanche, justement, un dimanche sans mon Dandy où je me demandais quoi faire.

On reserve un brunch à 14h.
Il est partit un peu après 21h, et parce que je l’ai foutu dehors.
Discuter avec lui est un délice,
A commencer par ça : il me dit qu’il a vraiment apprécié comme j’ai reçu son « non », sans jugement, sans attente après, sans déception.
il a les mêmes valeurs que moi, une certaines expérience du polyamour, il sait ce qu’il aime, il sait ses faiblesses, ses forces, et ce qui le fait kiffer (et sans injonction de reproduire)
Je me laisse porter, je l’invite chez moi, je me demande pourquoi il reste si longtemps mais la discussion reste motivante, le temps coule, j’étends ma lessive, commence ma cuisine, (Dandy rentre et travaille).
Il se prépare à partir,
On fait un hug de départ dans la cuisine, comme le premier chaleureux, intense, comme j’aime les donner, et généralement sans connotation.

Mais là, le désir qui monte. l’envie de me coller à lui, de l’embrasser, de passer mes mains sous ses vêtements, de le manger.
Je verbalise « j’ai le même désir qu’à nowhere » « Oui, je le sens, je préfère pas » qu’il me répond
Alors je m’accroche à ce que j’ai, son pull sous mes doigts, ses bisous dans mon cou, mon front sur sa poitrine. J’en tremble encore au souvenir. Pas tellement un désir sexuel, non, mais de maximiser les centimètres carrés en contacts (ce qui se transforme assez vite en désir sexuel, soyons honnête)
Il me dit quelque chose, à propos que lui aussi a du désir, mais sa formulation reste dans le peut être, dans le « je préfère pas ».
Comme Harritz, je m’accroche au matelas mais je n’irais pas un poil plus loin que sa formulation.

On se décolle, ce qui laisse la possibilité au contact visuel, que je réduis au minimum. Isolde explique ça si bien, comment d’un regard ses sentiments ont changé, pour celui qu’elle aurait du hair. Je ne regarde plus comme à 14h, je me noie trop vite dans ses yeux, alors j’évite.
Je continue de surfer, sa main sur la mienne, s’immiscer dans les manches, il m’offre un peu de répondant, je kiffe de toutes les parcelles qu’il m’offre.

Respiration.

On se retrouve dans le salon (je sais même plus comment), je suis plus calme, sereine, lui aussi, probablement. Il est l’heure largement qu’il rentre mais n’amorce toujours pas.
« Ah moins que tu ne préfères dormir ici ?  » (deuxième perche que je lui tends, donc)
Et encore, ce flou, une envie, mais réprimée, pas franche.
C’est pas du fuck-yes
s’il reste, je vais lui sauter dessus
Je le fou dehors (à ce qu’il n’embrasse pas Dante et laisse son portable sur la table)
Je sors le cherche, le gardien a retrouvé que c’était au septième, il fait la bise à Dante et part pour de bon.

En message il me remercie pour la journée et s’excuse du flou.

J’ai répondu hier soir
J’ai lancé une proposition ce matin.
Pas de lecture du message encore.

Je tremble de tous mes membres mais je suis pas amoureuse,
c’est juste que j’adore sa façon de penser et que son contact physique me subjugue !

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