Les amours de Cendre

Merci Juliette !

C’est vraiment sympa à toi d’être passée.

J’ai trouvé un vieux journal, celui de Mûre ( berry.journalintime.com ) qui parle d’une histoire semblable, mais qui s’est soldée par une séparation douloureuse… (le journal débute après cette séparation, mais évoque la joie de vivre des mois précédents)

C’est ma hantise, que cette histoire finisse mal avec l’un ou avec l’autre. C’est pour cela qu’il m’était indispensable de prévenir mon mari.

Je ne connais pas la quatrième, Pia. Elle est "plus ou moins" au courant. Peut être qu’elle imagine son mari coureur de jupons et qu’elle préfère fermer les yeux.
Elle est probablement à 100 lieues d’imaginer l’amour que Daniel me porte.

Moi, je voudrais qu’elle soit elle aussi dans la confidence, parce que je voudrais l’aimer aussi. Je ne prendrais jamais sa place, je ne suis pas une rivale pour elle, pas plus que Daniel n’est un rival pour Rémi, mais peut-elle l’accepter ? l’entendre ? avant même d’y croire ?

J’ai pas le temps d’écrire un vrai article mais j’ai eu encore un preuve ce matin de mon amour pour Rémi, inaltéré, quoiqu’il se soit passé mardi.

Et ça, ça n’a pas de prix.

A bientôt, son mon journal ou le tien,

Cendre.

Je n’ai pas encore lu tout le journal, mais tu l’as écrit cet article sur la preuve de ton amour pour Rémi ?
C’est un sentiment complexe, par ailleurs très intéressant.

Non, je ne l’ai pas écrit. Et je ne le ferais sûrement pas. Car du temps a passé, et ma relation, le regard que je porte sur ma relation, change toutes les semaines.

Je ne suis plus dans la recherche de preuve. L’Amour se ressent. C’est quand on doute, quand on oscille entre l’amour et l’indifférence (ou pire, la douleur) alors, souvent, il n’y a plus d’amour.
Mais pour moi, depuis septembre, il n’y a eu aucun doute, et c’est pas faute de l’avoir cherché !
Je re-choisis chaque matin de vivre avec mon mari. Je l’aime. Dès fois même, j’ai l’impression de l’aimer plus, même, d’être encore plus sensible à ma chance, la chance de l’avoir à mes cotés, pour des années durant. Il est l’homme de ma vie, de mon quotidien, le père de mes futurs enfants, et en cela, il restera unique…

La preuve de ce dimanche 2 décembre ? c’était sûrement ce sentiment de plénitude, d’accomplissement, après une belle soirée complice, une belle nuit câline, un beau matin tendre… Des moments que l’on néglige quand on rentre dans la routine et que je savoure avec bien plus d’acuité depuis que j’ai mis l’accent sur leur fragilité.

Merci de me lire.