Les amours de Cendre

Manque

mercredi 6 décembre 2017 à 15h38

Tendre Mère, c’est dur.

C’est dur par anticipation.

C’est idiot, puisque ça sera moins dur demain (vu que j’aurais juste à me laisser porter par la journée), et moins dur après (vu que je serais en bonne compagnie)

Donc c’est aujourd’hui le plus dur.
Parce que je l’ai quitté ce matin.
Que je peux encore demander à mes cellules de me remémorer la douceur de ses bras, la chaleur de son corps, le son de ses « je t’aime » qui vibrent dans tout mon être.

Degli est une anomalie dans mon univers, une singularité !
Et oui, c’est autour de ça que se forment les trous noirs

et non, c’est pas ton humour qui n’est pas bon, c’est pas parce que je ne rigole pas que je suis pas extrêmement sensible à la capacité que tu as de filer mes métaphores…

Résonne encore en moi son soulagement d’avoir enfin trouvé… « Enfin »
Juste parce que je lui raconte que j’ai pointé le plus extraordinaire pour moi en lui : sa capacité à s’attacher, montrer son attachement, tant en se collant à moi qu’en me réinvitant jours après jours, cette capacité à tomber dans ce que je nomme « amour fusionnel », le tout en étant fondamentalement non-exclusif de tout son être et dans toutes ses actions.
Et oui, c’est réciproque.
Je ne souhaite t’offrir que de l’amour libre. Libre de toutes contraintes qui ne serait pas induite de nos désirs conjoints.

Et tout aussi facilement, la discussion qui a suivi, sur les interjections qu’on peut utiliser. Je l’avais déjà entendu dire « A moi !  » et je voulais expliciter qu’il pouvait l’employer sans crainte, que je le prenais comme marque d’affection et non marque de possession. On enfonce des portes ouvertes. Et en y prenant plaisir, en plus !!
Je commence à l’appeler « mon amour » (comme mon guerrier)

Ah, et celle d’avant, aussi, de discussion, sur la jouissance non reproductive.
Où il me dit qu’il n’avait pas vu les choses comme ça, que ça lui plaisait ce que je partageais là à haute voix, qu’il aimait globalement beaucoup de ce qu’il y avait dans ma tête.
Réflexe de ma part : « t’es pas objectif »
Il s’incline, mais rétorque très vite qu’il y a de quoi être objectif, en fait !
Il est dans mon dos mais a-t-il besoin de me voir pour sentir que je rougis sous le compliment ?

Oh, et tant que j’y suis.
« Tu es magnifique ». J’adore son allure de Dandy !

Rapide recherche : c’est pas une allure, c’est un qualification : il est Dandy tant dans son soin de l’apparence, dans la profusion des miroirs, dans le précieux de son vocabulaire et la conception de son appart. Avec soin, originalité et impertinence et même une excentricité assumée !

et puis
« je pense que tu as remarqué que les considérations esthétiques dirigeaient rarement ma conduite
– Je saurais en avoir pour deux »

Il va me rendre belle, et je m’en délecte d’avance...... .................

(et cool, je vais mieux d’avoir écrit ça : il me manque moins ! ! )

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