Ä donne d’une main un ciel bleu, un soleil qui réchauffe, et de l’autre..
Je vais donc à la mairie ce matin, cherche le papier qui me manque pour signer notre requête de divorce.
Sur place, un mariage, une patinoire.
C’est trop pour moi.
Ça ne fait que 4 mois que je suis partie.
Oui, je l’ai voulu, mais ça ne m’empêche pas d’avoir mal. C’était pas pour ça que je me suis mariée.
Arrivée avec 10 minutes de retard, je n’ai même pas mon papier.
Juste la douleur.
Il faut la laisser passer, sinon, ça fait effet joule.
Le temps s’est arrêté.
Mon chat noir est à l’heure, pas moi. Tant pis. C’est plus important lui que moi.
Moi, prendre le temps de me remettre.
De faire en sorte que cette phrase soit vraie : ça va aller.
Dans quelques heures, ça ira.
Pour l’instant, ne pas trop en demander.
Finir un chose ou deux prévues pour ce matin, voir les horaires, y aller. Doucement. Se remettre de la dose de nostalgie. Doucement, relativiser.
Oui, il m’avait donné le courage de retourner sur la glace.
Mais oui, il y aura d’autres amoureux pour me redonner ce type de courage.
Même si ça fait mal, parce que celui là était vraiment très bien, d’amour.
Cela ne fait que 4 mois, il faut laisser le temps au temps.
C’est mon premier hivers sans lui.
Puisse-t-il me pardonner.