Les amours de Cendre

Il me manque

jeudi 20 décembre 2012 à 12h22

Je vais devoir passer toute la journée sans lui.
Il est 10h15 et il me manque.

Je sais qu’il pense à moi, je sais aussi qu’il n’a pas de temps à me consacrer, qu’il est en transit. Il doit avoir l’esprit principalement occupé par les contingences matérielles (où sont les billets, est-ce que on a tout pris).
On.
Piarrine et lui.

Je ne suis pas vraiment jalouse d’elle. Juste.
Juste malheureuse de le savoir loin. De savoir aussi que nous ne partagerons pas ce type de circonstances, la préparation d’un voyage pour rejoindre la famille.

Allons, tu vas pas te plaindre de n’avoir les corvées de ce type qu’avec un seul des deux. Non mais !
Et puis, il est heureux, tu le sais.
Qu’y a-t-il de plus important ?


12h10.
Je vais pas faire une nouvelle entrée toute les deux heures. C’est un peu profusion.

Tristesse

Je me laisse de plus en plus aller. De vrais larmes, salées, sur mon bureau, ont coulées.
Il ne m’a même pas laissé ses scripts pour détourner mon attention.
De mon coté, j’ai oublié de nomadiser mon propre projet. Ce soir je rentre tard, j’aurais peut être pas l’energie pour le faire. Même si ça m’aiderait bien demain.
Surtout qu’il s’est proposé de discuter ce soir, et que c’est moi qui serait indispo.

Tristesse

Je bavarde, histoire détourner mon attention.
Et ça marche pas.
Qu’est-ce que la tristesse, que veulent dire ces larmes ?
Dois-je les réprimer ? Les laisser couler ?
Elles se tarissent quand la raison reprend le dessus. Parce que je ne trouve aucune bonne raison d’être aussi triste. Qu’est-ce que le malheur ? Suis-je vraiment malheureuse ?
Bah, non !
En soi, la situation n’a pas changé depuis avant hier.
(souvenir merveilleux d’avant hier midi - extase)
Je suis donc en même temps heureuse (sourire sincère) et triste (larmes)

J’y comprends rien. Je vais me replonger dans mon code, histoire de fermer tout ça pour quelques heures…

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