Les amours de Cendre

Il faut écrire

mercredi 23 juillet 2014 à 17h09

Je l’ai proposé à Rémi, ce matin, avant de me rendre compte que je ne le faisais plus moi-même : écrire.
Ecrire.
Oui, mais quoi ?
Ma procastination pour les cartons ?
La nostalgie qui m’assaille quand je retrouve les agenda, témoins du temps qui a passé, se ce que j’y ai fait. Ou non. Ce cahier de 2011 tellement vide, avec juste les lunes et les anneaux, témoins, cruel, que l’agenda était bien en fonction…

Ainsi, il semblerait que je me sois arrêtée par là. Et que mon couple n’a pas été en mesure de me remotiver (il était alors dépensier en temps, vu l’organisation du mariage, et les retards inhérents). Alors, une fois cette formalité faite, j’ai trouvé de quoi remettre du peps dans ma vie, j’ai trouvé à l’extérieur de mon couple.
Et je m’y suis plu, épanouie.
Et j’ai risqué mon couple.
Parce que ce que je découvrais était indescriptible de bonheur, enchaînés les uns à la suite des autres, tous plus faramineux les uns que les autres, et reproductible à volonté. Non, l’Amour n’est pas une denrée rare : si on est disponible au milieu de personnes disponibles, l’Amour est abondance !!
Alors j’ai pris le risque.
Et parce que mon choix était orthogonal à la morale ambiance de notre société, j’ai pesé un peu lourd pour que Rémi entende, parce que j’avais peur, pendant la première année, de refermer la parenthèse par amour pour lui. Alors que je voyais bien de tous mes sens que je continuais à l’aimer tout en découvrant cet autre monde.

Et puis, le petit chat est mort.
« Depuis qu’elle ne nous protège plus, tout est parti »
Larmes encore ce matin, devant ce constat amer de Rémi. Arcancia nous manque, à lui comme à moi, et il est fort probable que je n’aurais pas pu prendre la décision de partir si elle avait été entre nous.
« Vas-y prend la télé, je m’en servirai pas,
Par contre je te préviens le chat il reste là. »

Voilà.
Bouquin CD couverts ; linge ; accessoires (couture, laine, bougies) Va falloir démonter au moins deux billy, je sais même pas où je vais pouvoir les remonter à Vincennes.
Au moins, j’ai une terre d’accueil pour l’encombrant que je ne voudrais pas emmener dans un 38m² au 8ème étage. Un rez-de-chaussé dans le perche… Et un camion pour les y emmener. Le dernier voyage sera finalement plus facile que les précédents.
Il faut commencer.
Il faut vider.
Empaqueter ce qui a de la valeur, jeter/donner le reste (les jolis paniers du mariage ? emaüs trouvera bien un(e) preneur(se), non ? ? )

Envie de passer une petite annonce sur facebook pour mettre au courant l’environnement…

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