Les amours de Cendre

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lundi 19 février 2024 à 18h38

J’ai pensé à Io, vendredi, parce que son ancre me faisait du bien, et comme j’ai 10 messages à écrire pour remercier tous ceux qui étaient à la jam, et que je sais pas comment écrire quoi à qui, bah j’ai fait un message à celui-là.

Hier soir, tard, il me répond qu’il était en GN,
Fin de matinée, je lui réponds.
Il a envie de papoter. Moi aussi. J’en reviens pas de tout ce qu’on a échangé.
Contente d’avoir du lien avec lui. Mais alors vraiment.

en vrac, ce qui reste de mes notes

y’a la démarche RBDSM qui m’a pas plu, trop formel, ça intellectualise trop, 
je donne trop de détails d’un coup 
(alors que j’aime plutôt distiller dans mon fonctionnement naturel), 
ça me donne trop d’info d’un coup, 
Et je ne me sens pas "plus safe" pour autant.
Et en discuter avec toi m’a convaincue que j’en avais pas besoin avec iel
y’a R, qui a mis en évidence ma relation perdue, ça fait toujours mal
y’a le fait que rester écorchée, même si c’est sur un aspect de la vie bien délimitée, 
ça encourage pas à l’exploration
y’a que quand on a beaucoup parlé sexe avec quelqu’un, 
ça marche pas forcément pareil en vrai que ce qu’on a pu raconter.
tiens, c’est même dans le livre que je susi en train de lire : 
« on avait détaillé notre première nuit d’amour minute après minutes 
[...] on a fait l’amour le plus banalement du monde » 😆


y’a (mais faut pas le dire trop fort) des amants (oh, 2-3, pas plus), 
qui m’ont vraiment envoyé en l’air la première nuit, mais .... 
voilà voilà, le plaisir purement sensuel, c’est pas si non-important 
qu’on le raconte (que je me le suis longtemps raconté en tout cas)


Donc, samedi matin, j’étais surprise de pas être en joie d’avoir eu ce que 

Ne pas aller chez les hobbits vendredi 29 mars, c’est me priver de ça… 
à l’Appart, je reçois beaucoup de réassurance, à commencer par Mathilde 

c’est drôle, j’ai vécu ça, dans l’autre sens.
je dis à quelqu’un : « je suis amoureuse », 
il me répond « qu’est-ce que ça change » 
- « bah rien, c’est un constat »


C’était cool, cette journée avoir toi, complètement inattendue, 
j’adore ça, avoir quelqu’un au bout d’un chat pendant que je bosse 
J’ai ouvert plein de branche, et développé certaines, j’ai des billes pour réfléchir sur moi, 
vraiment riche !

On a pas explorer RBDSM à fond, parce que manque de temps, et parce qu’il est pas trop concerné,
mais ça cogite bien chez moi.

c’est un peu trop formel, ça intellectualise trop, je donne trop de détails d’un coup, (alors que j’aime plutôt distiller dans mon fonctionnement naturel), ça me donne trop d’info d’un coup aussi,
Et je ne me sens pas "plus safe" pour autant.
Et puis, pour que ça marche, pour pas que tu passes 1h à expliquer le contexte, il faut qq’un qui connaisse déjà l’outil, et quelqu’un qui connaît, c’est, par définition même, quelqu’un qui pratique la réduction des risques et donc avec qui les risques que ça déconne sont plutôt faibles !

En fait, c’est tout RBDSM que je trouve trop pragmatique.
Alors que ma méthode, je l’aime d’amour (oui, ma Cendre, je t’aime, viens ronronner avec moi)
Il s’agit de faire ces check là au fur et à mesure que ça avance, que l’intensité vient.

Quand même, j’ai eu mes ratés :
R : je dois trouver ça intrusif. J’espère que l’expérience d’avoir manqué de refaire un adultère t’as vacciné ! Même quand tu penses savoir ce qu’il en est de leur couple, tu demandes. Et du B, on garde ça, le plus important : Quelles sont les limites de ton couple.
Les autres B : les exprimer au fur et à mesure. Comme dit dans les libertés :

connaissez vos limites, vos capacités à les exprimer, évaluez les risques (on ne fait pas 4 trucs qu’on a jamais fait avec qq’un qu’on connait pas),
évaluez la capacité de vos partenaires à entendre vos messages, évaluez la capacité de vos partenaire à exprimer leurs limites

D : ça demande de la capacité de verbalisation, d’explicitation, que je voulais travailler et qui n’est toujours pas au point, et ne l’est certainement pas chez beaucoup. Sans compter la très bonne réplique de cet après midi :

il me reste cette incertitude là, c’est que je vais longtemps garder le doute d’avoir "profité" de l’autre. Sauf si le contraire m’est répété
( heureusement, j’ai pas mal de monde autour de moi ces derniers temps qui me le répête, qu’ils ont beaucoup aimé ☺️ )
c’est "marrant" en un sens parce que du coup l’insécurité de se servir de l’autre, de prendre sans donner, ou d’être un oppresseur potentiel c’est aussi potentiellement ce à quoi on peut exposer l’autre quand on lui demande de faire ce qu’iel veut.
P-e ce n’est pas bien dit mais je trouve que ça forme une espèce de boucle curieuse

Donc D, loin d’être aussi simple que ça en a l’air.

S me gonfle, c’est très pragmatique (test IST, précédent, relations non protégées). ça semble important comme ça.
pour moi, ça ne l’est pas avant que la relation atteigne un state très avancé.
Sauf pour le sexe oral, y’en a que ça défrise, mais en réalité, c’est rare, et même, c’est comme une limite, ça se teste le moment venu.
En fait, le plus important reste l’évaluation de la personne, de sa maturité, sa capacité à dire non, sa capacité à être honnête, à prendre soin d’elle. Mes derniers accidents l’ont prouvé : on pratique la réduction des risque en groupe, ça diffuse bien, et c’est ok quand on tombe sur un truc.

M. je le fais. « Qu’est-ce qu’on fait du lien qu’on vient de créer ». Je le fais à postériori, certes. Je pourrais avoir la tentation de l’escamoter, ok. mais je le fais.

Du coup, que reste-t-il de tout ça ?
1/ me faire des réponses toutes faites, 1 ou 2 phrases max, si qq’un me demande.
2/ penser à checker, de temps en temps, que j’ai les réponses qui semble importantes au vu de là où on en est, et me pousser un peu quand je sens que j’esquive.

Dans les bonnes résolution,
on est bon, là

Des résolutions du genre qui mettront des années à être mises en oeuvre
mais qui viendront.
Car je t’aime et que prendre soin de ceux que tu aimes est ta deuxième priorité.


Et ce qui fait vraiment mal, à m’en blanchir, encore, les phalanges.

J’ai mon handicap social qui remonte à fond.
des fois, j’me dit qu’il a besoin qu’on l’aide, mais non, comme burner, il est grand et sait ce dont il a besoin, mais en fait, justement, la dépression, ça occulte les besoins, mais du coup, deviner ce que je peux faire pour lui ? mais c’est un coup à me sentir rejetée vu comme je suis écorchée, et alors, je lui enverrais des émotions négatives qui faut pas, du coup, c’est mieux que je fasse rien, mais c’est horrible de rien faire pour quelqu’un qu’on aime et qui souffre

« qu’est ce que ça te fait quand je te dis "je t"aime" »
« c’est ok pour moi, c’est ni positif, ni négatif, tu le dis pour toi »

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