« est ce qu’on va se voir cette semaine, je préfère dire non pour le moment pour pas créer d’espoir et je te préviens si ça change, ça t’irait ? »
Je ne connais que trop bien ce type de prévenance quand je les utilise moi-même.
Y’en a une qui relit ces deux phrases, mets les actes bout à bout, et commence à déduire : "bah, on va commencer à arracher alors"
Alors je sens les vagues qui montent, un tsunami qui se prépare suite au mouvement tectonique. Et ce n’était que la première secousse.
Urgence,
ça clignote rouge partout.
Non ! on doit pas laisser la vague tout submerger.
Il faut calmer ça
Non
Non.
t’inquiète
On va pas faire ça
c’est trop tôt
on sait pas encore
L’émotion reflue. Deux larmes coulent silencieusement.
ça se calme,
petit sourire, résigné.
Ai-je le choix ?
Finalement,
Peut être qu’il faut juste arracher sous anesthésie ?
Et peut être qu’on peut en sauver un petit bout ?