Plus je te fréquente, plus je suis attachée toi.
Et vu comme je l’étais déjà à la base…
Nos arborescences, celles que l’on perd, celles que l’on retrouve.
Mes désirs, étouffés, à ne pas en voir son accord implicite, que j’irais chercher une fois dans ses bras.
"Je me demande quand tu oseras" si c’est quand, et pas si, c’est qu’il le donne, cet accord.
Oui, j’ai besoin que ce soit partagé, le désir.
Douceur et langueur des baisers qui suivront.
Excitation mutuelle, mais le verrou est posé, pas facile de le faire sauter si vite.
Et puis, qu’est-ce que je souhaite, vraiment ?
Quel geste initier ?
J’ai envie de lui, de son plaisir, qu’il me prenne, d’être à lui. Et cela ne se commande pas vraiment.
Si c’est juste pour répondre à l’excitation de mon corps, alors c’est pas la peine, c’est surement pour ça qu’on y est pas allé.
En plus de son inclination à transformer l’énergie sexuelle en autre que l’acte sexuel.
Dominant ?
De quoi ? De comment tes partenaires mènent leur vie et éduquent leurs enfants ? (???)
de jeu, de corde, de sm ?
Sexuel et séducteur ?
D’un coté, tu me racontes le recul que tu prends sur ces étiquettes, de l’autre tes ébats, passés, récents (j’aime ta transparence).
Est-ce que ça me blesse de ne pas en faire partie ? Pas vraiment ... (j’arrive pas à savoir, en vrai)
Alors, accepter que je relègue l’acte sexuel tout en bas de l’échelle, après le partage et la discussion, après bien manger, après respecter son corps et son besoin de sommeil....
Donc, c’est abouti, même sans panpan cucul
Mais tout de même.... Quelque chose en suspend. Si c’est pas l’acte sexuel, alors quoi ? A ça y est, je crois que je l’ai !
C’est ton élan qui me manque. Celui que tu m’as enfin envoyé, au moment du départ, sur le pas de la porte : le baiser en était tellement meilleur (encore !).
Donc encore plus que ton désir, je recherche ton élan.
Et ça justifie donc que je ne sois pas moteur toute seule.
Aucune envie de me masturber avec ton corps. C’est bon. Je suis pas en manque.
Donc, c’est comme ça, dans cet entre deux indéfini.
Avec moi, tu explores, des trucs inconnu, mes désirs asservis, (l’émergence des tiens ?), un engagement fort (amical : tout le reste est bonus éphémère), [une algue transparente et fluide, mais aux racines fortes], des codes tactiles en désordre (je me comporte avec toi sans pudeur, comme avec un ancien amant, toi dont j’ai à peine goûté la peau). Je suis perdue (sans repère) et toi aussi. Mais on ne se fait aucun mal, ni l’un ni l’autre, juste déboussolés.
Et c’est un de tes principes de fonctionnement : déstabiliser l’interlocuteur pour capter le vrai
La vérité : c’est à dire celle des subjectivités.
De quoi as-tu besoin ?
Là, de rien. De courage pour quitter ce lieu et retourner au monde trop pragmatique.
il répète la question, en plus
Alors verbaliser :
j’ai besoin de savoir quand tu vas bien (je vais bien)
j’ai besoin de savoir quand on se revoit (bientôt)
Va falloir se dépatouiller avec ça, maintenant.