Mi Querdo,
Je te comprends.
C’est pas la première fois que tu me remercies de ma compréhension.
J’avoue que j’en suis assez fière.
Sais-tu qu’un de mes premiers buts dans la vie est d’être facile à vivre, agréable pour ceux que j’aime, ne pas me plaindre (et accessoirement fuir les personnes qui se plaignent tout le temps).
Comme dit, j’ai pas trop le choix.
Soit j’essaye de te changer en râlant à chaque fois que tu n’apporte pas de réponse à mes messages (alors que déjà, tu ne les lis qu’en diagonales :D) ; ou je m’en inquiète à chaque fois jusqu’à ce que j’ose t’appeler ?
Soit je te prends pour ce que tu es, dans l’idée de savourer chaque fois que tu auras plus de réactivité qu’à l’accoutumée.
Il y a une troisième choix, qui est de considérer que tu n’en vaux pas la peine et prendre mes distances, mais c’est pas, pas du tout à l’ordre du jour.
J’ai intérêt à m’habituer.
Je l’avais déjà constaté durant ton voyage, j’avais espéré qu’il en serait autrement ici, mais c’est toute ta vie qui est ainsi construite.
Tu es un être d’ici et maintenant. C’est plutôt une qualité
Sur ton blues
Je serais infiniment heureuse si j’étais une personnes ressources, à qui tu pourrais en parler pour aller mieux.
Mais tu es, comme moi, un bon introverti, et quand j’ai le blues, j’ai vraiment envie de le gérer toute seule, et pas d’avoir qq’un dans les pattes, qui, même si je l’aime beaucoup me coûtera de l’énergie plus qu’il n’en apporte.
Je peux juste de demander de faire le maximum pour ne pas l’entretenir, et en sortir à ton rythme.
Et j’espère que ce n’est pas ton état normal.
Après tout, tu t’es fait largué par une personne dépressive qui préférait qq’un de moins intelligent mais qui la comprenait.
Même si je refais une dépression, je serais toujours plus intéressée par quelqu’un d’intelligent plutôt qu’un autre dépressif comme moi.
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On se voit samedi, chez Pim’s, et dès que je suis guérie, juste tous les deux.
Je suis tellement heureuse d’être dans ta vie.