Les amours de Cendre

Un texte écrit à postériori, pour garder la cohérence, pour pouvoir relire tout ça avec un peu de continuité.
ça ne se voyait pas vendredi dernier, mais j’étais déjà en réactance face à sa réponse : pas d’engagement, pas de plan, aucune logistique. Non, je n’irais pas le voir chez lui. Malgré la proposition de rester en contact, ça reste un râteau.
Et cela a décuplé l’obsession amoureuse, l’a rendu délétère. La limerence m’a bouffé une deuxième semaine de boulot.
Surtout qu’il s’est fait de moins en moins présent de jour en jour. Révélant une addiction sévère, avec tolérance au manque de 20h. C’est très court, 20h, oscillation émotionnelles très fortes et très rapprochées.

C’était ma troisième tuile en très peu de temps. (covid, herpes, râteau), et je pestais déjà sur ces jours gâchés, les "quinze derniers jours que j’avais pour faire grimper Dandy aux rideaux".
La quatrième tuile, re-covid, m’a achevée, en me privant des derniers jours et derniers plaisirs prévus. Elle a aussi retardé de deux mois le sale moment, désorganisant tous mes plans une fois de plus, sans compter les angoisses des conséquences de ce retard.
Bon, cette quatrième tuile, maintenant, c’est digéré. On y peut plus rien, se flageller ne sert à rien, c’est comme ça.
Et en fait gagner deux mois, c’est avoir du rab pour profiter (mais ça ne marche pas rétroactivement, ça ne remplace pas la frustration extrême générée par les 4 tuiles).

La rentrée sera dure, c’est tout.
Et j’ai plus de guimauve à mâchonner.