Les amours de Cendre

213 - Obsession et ancrage

vendredi 22 juillet 2022 à 11h33

Je sais soigner mes retours au monde par défaut, moi.

D’abord, une semaine de piscine, histoire de pouvoir pleurer en tout tranquillité, et dormir aussi, et être malade le cas échéant :(
Une semaine de chill, sans se poser de questions, le cerveau au ralenti par la chaleur et la faible activité.

Et puis, retour au monde,
Vous savez, mon bureau.
On peut remonter à toutes les entrées de ce journal (et des autres) : l’extrême majorité a été écrite sur mon temps de travail, dans ce (ces deux) bureau·x qui sont une parenthèse, un lieu où je ne prive aucunement ma relation principale, où le seul lésé, c’est le travail, et tant pis, je récupérerais plus tard.
c’est quand même plus chouette quand je prends du retard pour cause d’obsession amoureuse et emotions intenses que quand c’est de procrastination ou dépression comme ces deux derniers hivers ! !

Donc, ça fait 5 jours, 5 jours de "boulot", que j’ai envahi de mon obsession amoureuse, que j’ai vécu des émotions variées, parfois instables, intenses, montagnes russes, de l’extase à la détresse, mais toutes de très très forte intensité.

Mon PC pro s’est enrichi, une fois de plus, de tous les médias et supports qui peuvent rappeler à moi ces émotions : photos, musiques, lectures de message, écritures sur une demi-douzaine de supports.

La dernière en date, c’est (re)découvrir l’ancrage, d’une force rarement égalée, que mon petit hippocampe a créé sur le set du jeudi soir, qui me fait monter les larmes aux yeux alors que j’essayais de faire qqchose de plus ordinaire.
Une seule écoute sur place.
Réécoute 15 jours plus tard. Ce qui me semble tard pour réévoquer l’intrication des souvenir. Et bah non. Sur plusieurs plages sonore, je suis complètement submergée.
Faut dire que je me souviens également parfaitement de mon mood ce soir là : j’avais décidé de rien faire d’autre que me laisser porter, par l’alcool et le son, et la connexion j’avais avec lui qui se confirmait d’heure en heure.

Et je sais, que cet ancrage, je vais le garder des années. Mon précédent ancrage sonore avec ce type de force a presque 20 ans, et il est toujours actif (même s’il a accumulé d’autres émotions avec le temps)

Et vous savez quoi ?
Je vais avoir deux soirs de suite pour travailler seule à mon bureau. Objectif : extraire les deux ou quatre passages qui sont les plus intense, et en faire des pépites.
(parce que l’autre chose qui se passera à ce moment là, je sais pas vous, mais j’ai pas envie de l’ancrer et d’en faire un gros carré dans mon histoire personnelle, vraiment pas.)
Il faut juste que j’ai le fichier audio. Bah, s’il me les a pas envoyé entre temps, je les capturerais.

Créer les carrés les plus gros possibles :


Be now here, be nowhere.
Make now count.
All this will soon be gone, so enjoy now. Experience, participate, be.
This is all there is, so enjoy it !

Be now here, be nowhere.

https://www.goingnowhere.org/core-principles/#immediacy

-